Les autorités allemandes se retrouvent empêtrées dans une polémique alors que de nombreux dysfonctionnement sont mis en lumière concernant le cas d’Anis Amri, l’auteur présumé de l’attentat de Berlin. Considéré comme dangereux, il n’a pourtant jamais pu être arrêté.
La polémique enfle. Alors que de nombreux dysfonctionnements sont mis en lumière en Allemagne concernant le cas d’Anis Amri, l’auteur présumé de l’attentat au camion-bélier contre un marché de Noël lundi à Berlin, qui a fait 12 morts et près d’une cinquantaine de blessés, les autorités fédérales, la police et la justice sont sous le feu des critiques.
Outre les questions soulevées sur la protection des places publiques par des bornes en béton, sur l’accroissement de la présence policière - jugée trop faible - ou encore sur l’envoi de l’armée en renfort comme dans d’autres pays, c’est bien la situation du Tunisien de 24 ans qui cristallise les interrogations. Et pour cause : considéré comme un islamiste potentiellement dangereux, il n’a jamais véritablement été inquiété.
Anis Amri était pourtant bien connu des forces de l’ordre, du centre de lutte antiterroriste et du parquet. Durant l’essentiel de l’année 2016, il avait ainsi été placé sous surveillance dans la capitale allemande car suspecté de préparer un cambriolage pour financer l’achat d’armes en vue d’un attentat. Mais l’enquête a finalement été abandonnée en septembre, faute de preuves ou d’éléments probants.
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