Le droit au blasphème antichrétien est un devoir !
Bah, diront les vieux, c’est que le résultat de 50 ans de propagande anticatholique dans les médias (télé, cinéma, pub) et l’Éducation nationale. Pour se sentir libre, un jeune doit profaner une église, au même titre que pissaient dedans les Femen franco-ukrainiennes de Caroline Fourest, l’esclavagiste qui tient l’escroc mytho Thomas Nlend en laisse. On désacralise, on montre qu’on n’a pas besoin de Dieu, et sans le savoir, on obéit à une secte qui elle, obéit à un dieu bien spécial. Mais pour comprendre ça, il faut de la culture politique, historique, religieuse, voire ésotérique. C’est pas le cas du petit Benjamin Ledig, qui fait où on lui dit de faire, et qui croit bien faire. Nous, ce qui nous intéresse, c’est pas l’exécutant des basses œuvres du Diable, c’est le commanditaire.
Attendez vous à une belle séance de victimisation de Benjamin Ledig ce soir chez Hanouna dans #TPMP pic.twitter.com/cXToLRb24J
— Imane Superwoman (@ImaneSuperwoman) February 18, 2022
Mise en scène des Excuses du tiktokeur #benjaminledig en re-twerkant dans une église
Je trouve ça plus que limite, il n'oserait même pas franchir la porte d'une Mosquée #France#TPMP @Cyrilhanounapic.twitter.com/Vg2jSw6Zlc
— Escargot National #SousCitoyen (@EscargotBBR5766) February 21, 2022
Le jeune Benjamin Ledig, « influenceur » de son état, c’est-à-dire facilitateur de vente de biens de consommation inutiles auprès des 10-18 ans sur les réseaux sociaux, en gros qui entube les jeunes plus cons que lui, a donc relancé son buzz perso en twerkant dans une église, devant un autel. Le twerk est cette danse africaine où l’on bouge ses fesses de droite à gauche et d’avant en arrière. C’est à la fois tribal, sexuel, et ça plaît aux occidentales en mal de sensations.
La réaction des Américains à l'arrivée des secours après une fusillade est surprenante.pic.twitter.com/Sa781krULU
— Bouli (@bouliboulibouli) June 22, 2021
Prêtes pour accueillir les rappeurs. https://t.co/CnKNedeTM8
— Stéphane Edouard (@HommesInfluence) November 20, 2021
Après cette petite incise culturelle, revenons à la réflexion. D’abord avec le témoignage de l’impudent.
« Je ne me suis pas réveillé un matin dans mon lit en me disant que j’allais faire cette vidéo. On était tous les deux dans la rue avec mon ami et on est passés devant une église. On voulait juste rigoler. Il n’y avait pas de préparation de la vidéo. On voulait juste rigoler dans l’église. De base, on voulait pas la poster. On était seuls et il n’y avait pas la musique. On avait pas l’intention de la poster ensuite.
C’est impossible d’imaginer qu’elle allait être vue par autant de monde. Tu n’es pas préparé à ça (…) J’ai dénoncé quelque chose en la postant et en la rendant publique (…) Depuis que je suis sur les réseaux, il y a plein de gens qui pensent que je devrais rentrer dans le droit chemin et que Dieu devrait me guider (…)
Parce que j’ai des relations avec des hommes et que je porte des vêtements féminins. Je voulais faire un petit affront à tout ça (…) Je voulais surtout dénoncer l’homophobie qui est hyper présente à l’église et que je subis depuis 2 ans. » (Public)
Franchement, on va vous le dire, c’est pas plus mal que cette petite mocheté ait profané une église, car ça va réveiller les morts, pardon, les croyants : non seulement ils devront défendre leur Église, sortir de leur torpeur, celle dans laquelle Vatican 2 et le journal La Croix les ont fourrés, mais ils devront aussi ouvrir les yeux sur le grand remplacement religieux à l’œuvre, le catholicisme d’État laissant la place, depuis 1905, de manière progressive mais impérieuse, à un sionisme d’État.
Ce grand remplacement spirituel, ou plutôt antispirituel, analysé par Youssef Hindi dans son ouvrage sur la « laïcité », est la lame de fond qui agite la société française depuis 1968. Un tsunami lent mais sûr, qui bouleverse et détruit l’esprit national, ce mélange d’espérance chrétienne et de logique grecque.
Choqué par cette séquence d'émission où il est clairement question de droit au blasphème.
Les mêmes qui se disaient Charlie ou qui lâchaient des grosses larmes pour Mila sont incapables d'avoir les mêmes mots quand il s'agit de la religion catholique.https://t.co/k4LHeGBcT5
— Le Riri (@LeRioluRevolte) February 21, 2022
Hanouna a sauté sur l’occasion pour faire son émission sur le droit au blasphème, cette jurisprudence 2P2M inaugurée par Charlie. Naturellement, le jeune homo a été menacé de mort. Il semble qu’il suive le chemin de Mila, à son corps défendant. En voilà encore un qui fait le sale boulot, gratuitement, pour une secte radicale dont il ignore complètement l’existence et le projet !