Une information gravissime est sur le point le passer sous silence. Dans quelques jours, nos députés seront amenés à ratifier un traité qui vise à céder la petite île française de Tromelin, située au nord de la Réunion, à la République d’île Maurice. Et cela sans contrepartie.
(Attention, dans la vidéo, les mètres carrés évoqués par Rafik Smati sont en réalité des kilomètres carrés, NDLR)
Tromelin est certes une petite île déserte de un kilomètre carré à peine. Mais elle possède une surface maritime considérable : 280 000 kilomètres carrés de Zone Économique Exclusive. À titre de comparaison, la métropole bénéficie d’une Zone Économique exclusive de 345 000 kilomètres carrés, Corse comprise. Autant dire que Tromelin est un joyau qui contribue à faire de la France la 2ème puissance maritime du monde, ainsi qu’un acteur majeur de l’économie de la mer.
La perspective de céder Tromelin à l’île Maurice est une erreur économique et une faute stratégique. Elle créerait un précédent grave de nature à porter atteinte à l’intégrité du territoire national.
Parce que la République française est une et indivisible, et parce que la France ne se brade pas, nous demandons à nos députés de voter contre la ratification de ce traité le 18 janvier prochain.
Marine Le Pen n’a pas laissé passer l’occasion de rebondir sur le cas Tromelin, en pondant un communiqué qui met la pression sur les députés. Car désormais, l’affaire est révélée.
Si Tromelin est une goutte de terre dans l’océan indien, cette île est hautement symbolique de la politique d’abandon de souveraineté des socialistes encore majoritaires à l’Assemblée, même si c’est pour plus très longtemps.
À propos de Tromelin, Wikipédia nous apprend ceci :
Maurice revendique la souveraineté sur l’île Tromelin comme sur l’archipel des Chagos. Si l’île en elle-même ne présente pas un grand intérêt économique ou stratégique, les eaux qui l’entourent sont très poissonneuses et on y soupçonne la présence de pétrole, de gaz et de nodules polymétalliques.
Communiqué de presse de Marine Le Pen
Enfonçant les derniers clous d’une présidence affligeante, la majorité socialiste sortante s’apprête à porter un nouveau mauvais coup à la France. Pensant pouvoir profiter du tintamarre inaudible que va provoquer sa primaire, elle veut adopter à l’Assemblée Nationale le 18 janvier prochain un projet qui amputera le territoire national.
Il s’agit de mettre en co-souveraineté avec l’Île Maurice Tromelin et ses 280 000 km² de zone économique exclusive (ZEE). D’ailleurs, comme elle le fait déjà pour ses propres eaux territoriales, Maurice ne tarderait pas à louer ses droits ainsi acquis à quelques pécheurs asiatiques. En réalité, ce texte ne serait qu’une étape avant que la France abandonne toute souveraineté sur Tromelin et sa ZEE.
Ce projet de loi est anticonstitutionnel : Tromelin appartient depuis la loi du 21 février 2007 aux Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Or, celles-ci sont régies par l’article 72-3 de la Constitution. Faute de population à pouvoir consulter, seule une réforme de la Constitution peut donc permettre une cession. Depuis 1722, la France a toujours assuré sa souveraineté sur Tromelin. Si par le traité de Paris du 30 mai 1814, elle a cédé l’Île de France, devenue Maurice, et ses dépendances à la Grande-Bretagne, cette dernière ne l’a jamais revendiquée.
Je demande solennellement au Président de la République et au Premier Ministre de retirer ce projet de ratification de l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale. Les quelques semaines de vie qui restent à l’actuel gouvernement ne l’autorisent pas à brader une parcelle du territoire national. L’économie de la Mer nécessite d’être bien davantage mise en valeur, et non abandonnée.
Il ne faudrait pas que les facilités de séjour à l’Île Maurice qui sont accordés à trop de politiques français trouvent ainsi leur explication…