Le 26 juin 2023, deux motards ont enjoint un jeune homme de 17 ans, au volant d’une Mercedes jaune, de s’arrêter. Tout le monde connaît la suite, la déflagration nationale, et antinationale.
Une semaine après le drame, deux « expertises » se font face : celle de l’IGPN, la police des polices, et celle des proches de Nahel et de leurs soutiens, qui contestent la version officielle de l’arrestation. Les uns parlent de « mise en danger », et donc de légitime défense, les autres de « meurtre ».
On commence par le procureur :
#emeutes - Le procureur confirme les déclarations des policiers mis en cause dans l'affaire #Nahel. La vidéosurveillance prouve qu'il y a bien eu mise en danger d'autrui, notamment d'un piéton et d'un cycliste, par le conducteur de la Mercedes AMG. pic.twitter.com/Q8wuqfAayJ
— ʟɪʙʀᴇ ᴘᴀʀᴏʟᴇ (@brunolp30) July 3, 2023
La thèse de l’IGPN, devenue officielle, est aussitôt contestée par la partie adverse :
On peine à croire ce qu'on vient de voir au JT de 20h, @infofrance2.
Vous diffusez notre analyse audio des instants qui précèdent la mort de #Nahel, et vous la sous-titrez avec la retranscription qu'en propose(rait) l'IGPN ??!
Vous lui faites dire l'OPPOSÉ de notre analyse. pic.twitter.com/qv47pPECrf
— INDEX (@index_ngo) July 3, 2023
Affaire Naël. Selon l'IGPN, les policiers en cause n'ont pas crié "Je vais te mettre une balle dans la tête" et "Shoote-le" mais plutôt "Coupe ! Les mains derrière la tête".
Gros travail de nettoyage de la piste audio par @index_ngopic.twitter.com/NnZ3kbL1od
— Harry Boone (@Harry_Boone) July 3, 2023
Voici maintenant la position des proches de Nahel, relayée par Taha Bouhafs. Bouhafs est ce journaliste-militant franco-algérien qui a fait partie du Comité Adama, piloté par la sœur d’Adama Traoré, elle-même connectée à la fondation Rothschild.
Bouhafs, candidat LFI aux législatives de mai 2022, est écarté par la direction du parti sous la pression interne des féministes, qui l’accusent d’agressions sexuelles. Il est notamment, dans sa circonscription (la 14e du Rhône) opposé à l’ex-policier Bruno Attal, qui est devenu son ennemi personnel, qui a lui aussi posté sur l’affaire Nahel.
Les uns minimisent le caractère délinquant du jeune homme, les autres l’accentuent. Voici leurs interventions :
« ILS ONT BRISÉ UNE FAMILLE »
Ils sont de la famille ou des amis de Nahel, ils racontent comment ils ont vécu les événements et livrent un témoignage fort qui doit interroger toute la société.
Il faut écouter et relayer cette parole. pic.twitter.com/9f65QlhsFX
— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) July 3, 2023
La pire chose qui peut arriver à une mère c’est de perdre son fils.
Un policier est en prison, son épouse et son enfant sont dévastés.
Je vous invite à voir cette reconstitution…Ce policier est innocent…#Nael https://t.co/1mgIsDIwhW— Bruno Attal (@Bruno_Attal_) July 3, 2023
Sans prendre parti pour l’un des deux camps, et en attendant les résultats de l’enquête officielle, on peut dire que le mal est fait, de toute façon. La France a connu une fièvre identique – avec un degré supplémentaire de violence – à celle d’octobre 2005, quand le patron du ministre de l’Intérieur actuel était aux commandes. La prochaine déflagration sera plus violente encore, puisque les causes, dont parle Alain Soral dans sa vidéo, ne sont pas traitées. Et pour cause...
Ingénierie sociale ou pas, l’affaire Nahel replonge la tête de notre pays dans son assiette de merde. Une partie grandissante de la France n’obéit plus aux lois, mais c’est pareil en haut lieu : on peut dire que l’Élysée et Matignon font partie des territoires perdus de la République, au vrai sens du terme !
Si l’on parle de la vraie République, une et indivisible – qui n’admet pas de pouvoirs communautaires et encore moins occultes entre le citoyen et l’État –, celle imaginée par le CNR, alors l’oligarchie qui mène notre pays au désastre est antirépublicaine. C’est pourquoi, dans une inversion orwellienne parfaite, elle a tout le temps le mot « République » à la bouche.
Archive : Malek Boutih, symbole de SOS Racisme,
et sa théorie de « l’abandon » (19 mai 2018)
Malek Boutih, ancien président de SOS Racisme, en mai 2018 :
"La banlieue ce n'est pas un problème d'argent. Il n'y a plus de République. En fait on accepte que dans ces zones-là, les gens ne vivent pas exactement en France...".
Prenez-en note @EmmanuelMacron @Elisabeth_Borne. pic.twitter.com/H4TfJpQSCU— La Pravda (@LaPravda99) June 30, 2023
L’antiracisme antifrançais a la vie dure
#emeutes : "Le seul pays où on ne parle pas de la dimension raciale de ce qu'il se passe, c'est la France (...) La France est un pays structurellement raciste"
@RokhayaDiallo au micro d'@aurelherbemont dans #OnRefaitLeMonde sur #RTL pic.twitter.com/LxVIbUeHmZ— RTL France (@RTLFrance) July 3, 2023