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Barnier veut 5 milliards : les maires refusent de passer à la caisse

Quand les intérêts de la dette bouffent la France

Barnier doit trouver 60 milliards pour équilibrer les comptes publics. Il pourrait demander ce fric à la Banque (ça recouvre les assurances) mais les grands prêteurs ne sont pas prêteurs : ils veulent leurs intérêts.

 

 

Et par un miracle arithmétique, les économies que les Français doivent faire in fine correspondent aux intérêts de la dette. Il y a comme un transfert de richesse, n’est-ce pas ?

Pour calmer la foule, Barni a dit que seuls les riches payeront, en augmentation d’impôts notamment. Oui, mais la définition du riche, c’est celui qui a les moyens de défiscaliser, c’est-à-dire d’échapper à la frappe fiscale. Cela vaut pour les particuliers comme pour les grandes entreprises.

 

 

À la fin, ce sont toujours les mêmes qui payent : les pauvres (les étudiants en chient), les moyennement pauvres et les moyennement riches, car ils sont la majorité, et que le pouvoir se dit qu’en leur retirant un petit peu à tous, ça se verra moins. C’est comme l’inflation qui est soi-disant retombée à rien du tout, alors que les prix sont restés très hauts, forçant les Français à s’endetter pour conserver leur niveau de vie, ou à faire des coupes franches dans leur budget.

Paupérisation à tous les étages

Quand Barni tape de 5 milliards les maires des 450 plus grandes villes de France, c’est évidemment en baisse des services publics que ça va se ressentir. Concrètement ? Moins de ramassage de poubelles, moins de flics dans les rues, moins de lumière dans les villes le soir. Pour exemple, la facture énergétique de la ville de Lyon a bondi de 25 millions d’euros à cause de notre politique européiste antinucléaire, avec laquelle sont pourtant d’accord les écolos qui dirigent la ville...

On connaît la musique oligarchique. Les édiles refusent, mais ils ne sont pas à Paris et n’ont pas le pouvoir. Les maires aboient, la rigueur passe.

 

 

Quelle que soit la méthode, c’est toujours le cochon de payant qui morfle, surtout s’il est solvable. En 2025, nos factures d’électricité vont exploser, malgré la baisse du prix du « brut » électrique : l’État doit se refaire la pelote sur le dos des usagers, et la facture d’électricité est un bon moyen de ponction sans défense possible. On peut vous dire : on a essayé. Mais le médiateur de l’Énergie fait partie du système...

La classe moyenne productive est en train d’être pilonnée par le pouvoir qui est aux mains de la Banque. Cela inclut les grandes entreprises, on peut dire aussi L’Argent, comme sous Zola.

Conséquence politique : là où l’État se retire (sous forme de services publics), le RN avance. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme la mafia en Italie : là où l’État est faible, la mafia est forte. On espère juste que le RN sera une bonne mafia pour les Français.

 

 

En réalité, Barni n’est pas là pour sauver la France, il est là pour accompagner en douceur la démolition programmée de notre pays.

Barnier à la rescousse du Système

 






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32 Commentaires

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  • #3435628

    Commencer a ponctionner les salaire des députés ça fais environs 11000€ sans compter les collaborateurs fictifs pour certains …. les frais de bouches et les taxis les abonnements téléphone les appartements les aides à la presses aux associations dont certaines ont 2 membres le transport voyages gratis etc… ben voilà les 66 millions d’économie

     

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  • #3435640

    Ceux qui parlent de privatisation des services publics n’ont sans doute jamais quitter les beaux quartiers des grandes, les petites communes de la France rurale soit près de 30 000 communes n’intéressent pas le privé car elles ne sont pas rentables. Ces communes sont condamnées à mourir d’autant plus que ceux qui les composent ne veulent pas céder aux sirènes de l’immigration et du wokisme. Hier il y avait une doc intéressant sur la pauvreté aux USA les Appalaches, bastion composé essentiellement de blancs qui ne pensent pas bien sont le reflet de ce qui nous attend après la fermeture des derniers bassins d’emploi.dans la France rurale

     

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  • #3435651

    La dette c’est pour financer les zakisocios et lépludémunis ! Nous sommes en régime gaullo-socialo-communiste.

     

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  • #3435676
    Le 9 octobre à 14:24 par Liberal conservateur
    Barnier veut 5 milliards : les maires refusent de passer à la (...)

    Personne n’a obligé la France à s’endetter. Les peuples boomeurs (y compris les immigrés démagos) croquent tous de ce système. On veut plus d’argent en période de croissance, et on en veut pas moins en période de récession. A la fin, ça se paye. Et il y a une forme de complicité des peuples. Les mecs comme Fillon qui ont dit la vérité ("je suis à la tête d’un état en faillite") ont été dégagés par les électeurs, au profit de démagogues dépensiers. La virilité c’est aussi de regarder ça en face.

    Il est normal de payer un intérêt quand on emprunte de l’argent. L’intérêt est le loyer de l’argent. C’est comme pour votre logement. Imaginez-vous dire à votre propriétaire : "je vous emprunte gratuitement votre logement pendant 50 ans et je vous le rend après en l’état". C’est exactement pareil. Il faut en finir avec la démagogie de l’emprunt sans intérêt. Et c’est pourquoi l’emprunt doit être strictement réservé aux investissements rentables.

    Les impôts et taxes sont toujours payés par le consommateur (les pauvres) car ils sont répercutés dans les prix par les entreprises. C’est cela qui fait "la vie chère". Plus de prix pour autant de marchandise, c’est mécanique.

    Plus le système est distordu par les politiques keynésiennes, plus cela profite aux capitalistes de connivence, aux influents, aux réseauteurs, aux clientèles assistées, etc. au détriment du prolétaire et de l’entrepreneur indépendant. Il y a connivence de fait entre les assistés d’en-bas et les assistés d’en-haut. Sans assistanat, on pourrait avoir un service public de qualité avec moins d’impôts et une vie moins chère.

    Pas de sympathie particulière pour Barnier, mais faut avouer que le mec accepte de récupérer 50 ans d’irresponsabilité. Il va gérer la mouise. A la fin, pour éviter la vindicte, ils dévalueront la monnaie au lieu de baisser les salaires nominaux.

     

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    • #3435711

      La loi du 3 janvier 1973, qui a suprimé la possibilité à la Banque de France d eprêter à l’État sans intérêts a obligé la France à s’endetter auprès des banques privées cosmopolites !
      L’endettement structurel croissant part de là. On doit cette loi scélérate à Georges Pompidou, directeur général de la banque Rothschild...

       
    • #3435763

      @Titus. Prêter à l’état sans intérêt ? Mais on aurait ruiné la banque de France ! Et on aurait eu inflation et dévaluations à répétition comme avant l’euro (euro géré par l’Allemagne, donc stable) !

       
    • #3435769
      Le 9 octobre à 17:56 par Liberal conservateur
      Barnier veut 5 milliards : les maires refusent de passer à la (...)

      @ Titus : la sortie de l’étalon-or (même dégradé sous forme d’étalon change-or) obligeait à prendre cette mesure... sans cela nous aurions eu la monnaie du Zimbabwe ou de la République de Weimar. C’est comme les "critères de convergence" à 3%, arbitraires en soi, ça a été conçu pour limiter la casse. Ces gardes-fous ne sont pas là pour dire que c’est bien de faire de la dette, mais pour éviter le dérapage monétaire. Mais en vérité, il ne faudrait aucun déficit.

      D’ailleurs, à ma connaissance, il n’y a jamais eu stricto sensu de prêt-à-taux-zéro de la banque de France, mais des avances de trésorerie dans l’après-guerre. Et du temps de De Gaulle, il y a eu une politique monétaire et budgétaire rigoureuse, menée par le très libéral Jacques Rueff (qui disait "Monnaie saine ou état totalitaire"... je pense que ça dit tout). La volonté du Général était même de revenir à l’étalon-or. Du temps des rois et même des empereurs romains c’était déjà pareil. Soit la stabilité de la valeur et l’emprunt onéreux, soit la manipulation monétaire et pour finir la banqueroute.

      Pendant des siècles nos ancêtres paysans et artisans ont lutté contre les manipulations monétaires du roi et le fisc féodal et pour accéder à la pleine propriété privée. Quand on manipule la monnaie on vous vole. Au lieu de vous prendre directement l’argent dans votre poche, on en diminue la valeur. Et on répartit ensuite la nouvelle masse monétaire vers les canailles d’en-haut et les racailles d’en-bas. L’intangibilité de la valeur de la monnaie devrait être le cri de guerre de tous les révoltés.

      Enfin, comme expliqué ci-dessus, l’intérêt n’est rien d’autre que le loyer de l’argent. Quand vous allez en vacance au camping, vous empruntez le terrain au bailleur et vous lui rendez après. Mais entre-temps, vous lui payez bien un loyer. Avec les banquiers c’est exactement pareil. On peut haïr les banquiers, mais sur ce coup c’est eux qui ont raison. Et la souveraineté d’un état consiste, comme pour notre budget personnel ou notre entreprise, à gérer sainement. D’ailleurs, si vous avez placé vos économies sur un compte épargne, vous faites sans doute partie des créanciers de l’état français. Et vous n’êtes pas la "finance cosmopolite".

       
    • #3435772

      @ anonyme

      Pas du tout.

      Pendant les Trente Glorieuses, la Banque de France a prêté sans intérêts à l’État pour le financement des investissements productifs (hôpitaux, entrales nucléaires, autoroutes, etc.). Les prix ont un peu augmenté, mais les salaires étant indexés sur l’inflation, les Français ne l’ont pas senti, se sont développés et finalement enrichis en bénéficiant des infrastructures et des services publics performants.

      L’inflation des prix et la dévaluation de la monnaie, c’est maintenant qu’on les a, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué...

       
    • #3435776

      @Libéral-conservateur

      C’est faux. On aurait très bien pu continuer sur la lancée des Trente Glorieuses en conservant notre pouvoir de création monétaire, plutôt que de le donner à la finance cosmopolite !
      On a vu le résultat.

      Quant à la dette, elle n’est pas mauvaise en soi quand on emprunte à soi-même. Regarde les USA. tout leur développement est fondé sur la dette. C’est le pays le plus puissant du monde (derrière la Chine) et c’est celui qui a la dette publique la plus importante du Monde.

       
    • #3435815

      @liberalconservateur, @anonyme, @...
      Le fonctionnement des avances consenties au trésor par la Banque de France avant la loi du 03 janvier 1973 était le suivant :
      1/ le secteur nationalisé : banques, services publics, administrations (SNCF, PTT, SS etc) et entreprises publiques, (EDF, Charbonnages, RNUR (Renault), etc) était tenu de confier ses excédents de trésorerie à la banque de France (BdF) ;
      2/ La BdF utilisait partie de ces ressources pour pratiquer des avances de trésorerie à l’Etat (exemples : lisser les tiers provisionnels de l’IRPP, les échéances de TVA, etc).
      3/ la BdF, sur ordre du trésor et surtout conformément aux projets d’investissements avalisé par le Plan (autoroutes, TGV, nucléaire, etc) utilisait partie de ces ressources sous forme de prêts pour les investissements votés.
      4/ les banques s’estimaient grugées en comparaison avec leurs homologues étrangères car leur contribution n’était pas, ou peu , rémunérée. Elles fourbissaient leurs arguments contre ce système.
      5/ le fonctionnement du système supposait une discipline forte sous l’autorité conjointe du trésor et de la BdF mais les accords de Grenelle affaiblirent leur puissance (traitements des fonctionnaires, dévaluation, etc).
      6/ Messieurs Pompidou (Président, mais surtout ancien directeur dans la banque Rothschild) et Giscard (qui se prétendait économiste) cédèrent aux pressions de qui nous savons et la loi fut promulguée dans les effluves des agapes du nouvel an.
      7/ Remarques importantes : la publication du bilan mensuel de la BDF permettait de bien suivre, mais globalement, la situation financière, (aux dates de valeur près ... ) et le Plan rendait compte fidèlement mais avec des délais retard importants des investissements réalisés. Les Etats Unis d’Amérique du Nord et les personnes vengeresses sûres d’elles-mêmes et dominatrices, ont bien manoeuvré en 1968.

       
  • #3435749
    Le 9 octobre à 17:19 par La charrue après les boeufs
    Barnier veut 5 milliards : les maires refusent de passer à la (...)

    Barni, ne t’inquiète pas pour tes 5 milliards : ce n’est que du vent.
    Intéresse-toi plutôt à la France !

     

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  • #3435758

    Sacré Cheminade : dès 1995, le vrai cancer c’est la finance ! Ensuite en 2012, vite un monde sans la City ni Wall Street, puis en 2017, se libérer de l’occupation culturelle et financière. Et malgrè cela, ici comme ailleurs, c’est chacun pour sa g.... à qui mieux mieux .. pour la vente de son livre. Fichtre ! Bankster quand tu les tiens !

     

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  • #3435770
    Le 9 octobre à 17:57 par la führer de vivre
    Barnier veut 5 milliards : les maires refusent de passer à la (...)

    Le capital c’est ça, la guerre et la ruine pour les uns, la richesse démesurée et la sécurité totale pour quelques autres. Il est bien évident que si quelqu’un possède 1000 milliards de $, c’est au détriment de la majorité.
    Mais bon, laissons plutôt parler les déconomistes...

     

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    • #3435824

      Dans un pays divisé comme jamais auparavant, nous ne pouvons que souhaiter bonne chance aux oligarchies qui prônent une mobilisation totale pour la guerre qu’elles veulent mener contre les trois quarts de l’humanité et qui, sûrement, perdront comme elles perdent au Moyen-Orient et Europe de l’Est . C’est juste une question de temps.

       
  • #3435792

    Ya qu’à couper les subventions dues à l’UE. Mais c’est pas un fils caché de Jean monnet qui fera ça.

     

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  • #3435800

    Faudrait qu’on m’explique comment un pays qui s’endette de 1000 milliards tout les 100jrs et à présent de 1000 milliards tout les 60 jours, donc qui gonfle son déficit, et à qui personne ne vient casser les précieuses, et dont les fonds rackets tous domiciliés à la maison mère ( à se demander si ces fonds n’ont pas été la création de la cia ou autre organe secret) racolent sur tous les continents et où toutes les officines (notations consultings et j’en passe) proviennent du même lieu géographique, en sont arrivés à faire crever les différents pays de l’UE, que même un ennemi direct n’arriverait pas à faire, et nous entraine vers des conflits perpétuels, tout ça pour sauver un système économique déjà mort ?

     

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  • #3435804

    On en est plus aux économies. De toute façon la dette augmentera tant qu’il y aura un déficit budgétaire. Et l’année prochaine, la recession entraînera un déficit encore plus grand et on sera de retour au même point.

    Il n’y a pas de solution à la dette. Elle est toujours payée soit par l’émetteur, soit par le détenteur lorsqu’elle n’est pas remboursée.

    La seule chose à faire, c’est libérer l’économie du carcans des lois et réglementations afin d’encourager les entrepreneurs. Aujourd’hui, les entrepreneurs français s’expatrient. Pas de croissance, pas d’emploi, pas de création de richesse, juste un lent et inexorable appauvrissement de tous cramponnés à leurs acquis sociaux qui disparaîtront de toutes façons faute de financement.

    Evidemment, il y aura des commentaires pour dire qu’il faut l’annuler. OK, toutes les banques et les assurances font faillite. L’euro s’effondre (c’est-à-dire une hyperinflation à la Weimar). Ce ne sera pas la Grèce, ce sera l’Argentine.

     

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