Dans toutes les familles de France, il y a eu le débat pour ou contre le masque, puis pour ou contre le vaccin, et enfin pour ou contre le pass. Des familles se sont déchirées, des couples de sont déchirés, des ados se sont fait vacciner pour vivre « à la cool » alors que leurs parents étaient contre, sachant les conséquences sur leur santé, sur les règles et la grossesse pour les filles, sur le cœur et le sang pour tout le monde, filles et garçons compris. Dans toutes les communautés humaines, on a pu compter les vrais résistants. Et les vrais collabos.

Enfin, dans les entreprises, qui ont utilisé pour certaines des « référents covid », c’est-à-dire des balances pour la direction qui fliquaient leurs collègues ou leurs ex-collègues, le séparatisme a aussi sévi. Un séparatisme qui n’a pas l’air de gêner Darmanin et Macron, qui se font les chantres de l’anti-séparatisme, surtout quand il est islamiste et qu’il peut mettre tout le monde d’accord, Bataclan oblige. Et on ne parle même pas des Ephad, qui ont traité leurs occupants comme des prisonniers, voire des ennemis.

L’objectif du pouvoir est bien d’encercler et de réduire le dernier carré des résistants à la piqûre Pfizer, qui a pourtant prouvé sa dangerosité. Pascal est l’exemple type du covido-intoxiqué qui horizontalise un problème qui est fondamentalement vertical. La violence oligarchique doit être reroutée en violence horizontale, entre vaccinés et non-vaccinés. Pascal, avec son QI de truite, est le kapo parfait :

Nous parlions des jeunes, certains préfèrent prendre la violence oligarchique, cette dictature des corrompus, comme un vent de fraîcheur, de légèreté, de bonheur. C’est ça ou la dépression lourde, sinon la révolte. Mais pour la révolte, il faut d’abord prendre conscience. Ce n’est pas donné à tout le monde, surtout pour une jeunesse qui a été corrompue par le confort de la consommation, celle qui trouve réponse à toutes les angoisses. Un temps, un temps seulement...

Baffie, l’humoriste qui redoute la liberté d’expression...

Du côté des people, qui ont eux aussi explosé en deux camps (mais pas selon la proportion 80/20, plutôt 99/01, tant ils sont globalement lâches), le meilleur exemple du séparatisme covidien est celui du couple Bigard–Baffie, qui était inséparable.

Réagissant précisément à une séquence où le mari de Lola Marois a été surpris en train d’invectiver l’ancien ministre Agnès Buzyn, Laurent Baffie dit se désolidariser de ce genre d’attitude : « Je lui ai dit : “C’est pas bien”. Il m’a dit : “Oui, c’est vrai, tu as raison, c’est pas bien”. »
En revanche, l’ancien sniper précise : « Mais vous savez, je ne changerai pas Jean-Marie et il ne me changera pas. Quand j’ai fait un film et que j’ai mis sur l’affiche “N’y allez pas, c’est une merde”, il m’a dit : “Mais tu es fou !” Mais je l’ai fait. Et quand lui me parle du 11 Septembre pendant une année, je lui dis : “Mais Jean-Marie, comment tu peux défendre des théories comme ça ?” ».
Et il conclut : « Ce n’est pas parce qu’on s’aime et qu’on est frères qu’on est toujours d’accord avec l’autre. Il est excessif et il a des retours de kick qui ne sont pas super ».(Télé-Loisirs)

Laurent Baffie n’a jamais été très courageux, à l’inverse de Jean-Marie Bigard, qui a osé chez les people briser le consensus en France sur le 11 Septembre. Il a payé cher pour ça. Baffie, lui, s’est toujours caché derrière Ardisson et a toujours mesuré ses vannes selon la position des personnalités dans la hiérarchie du pouvoir profond.
Voici deux exemples de ses prises de position politiques, très, très loin de son humour féroce contre les people, surtout s’ils ne pèsent pas lourd.

Baffie  : « On parlait de tweet tout à l’heure, moi j’ai fait un tweet sur le Front national qui résume ma pensée, je dis avec Marine Le Pen la vitrine est moins crade donc y a plus de gens qui rentrent dans la boutique, mais on y vend toujours la même merde, et je suis assez content de cette formule… Et c’est vrai que comme le disait Guy, vous êtes sympathique et je crois que le gros danger il est là. »
(Le Grand Journal, Canal+, 14 octobre 2013)

Baffie : « Attendez j’ai essayé de lui parler à BHL quand il est sur un plateau pour expliquer son livre, il n’a pas tellement envie que Baffie dise un truc, pas trop. Non je suis pas bien-pensant, je subis l’ascendant idéologique. Thierry, explique-leur que j’ai fait des vannes pourries… Et comme lui ne relevait, comme lui ne voulait pas jouer, ça a été coupé parce que ça n’avait pas d’intérêt. »
(93, Faubourg Saint-Honoré Paris Première, 7 octobre 2006)

Cracher dans le sens du vent, accepter de s’autocensurer face à BHL, ça a un nom. et ce nom, ce n’est pas humour.

Bonus : la transformation physique (et non pas politique) de Baffie

La bien-pensance, c’est l’épanouissement !

Si beaucoup n’ont pas réussi à le reconnaître d’emblée, ils émettent des doutes sur la nature de ces changements et certains l’accusent d’avoir fait de la chirurgie esthétique. Sensible à ces attaques, le sniper de la télévision a tenu à réagir sur ses réseaux sociaux, toujours dans son style très « provoc ».
« J’ai fait des implants et les poches sous les yeux il y a deux ans et les gens le découvrent maintenant. Pour le blanchiment de l’anus je vous tiens au courant ». (Pure People)