Des dizaines de personnes ont été tuées dans les faubourgs de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, au cours d’une série d’attentats-suicides attribués au groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (ex-Boko Haram). Les terroristes ont frappé une mosquée à l’heure de la prière, provoquant un carnage parmi les fidèles.
Les fidèles étaient réunis pour la prière du soir, jeudi vers 17h30 (TU), dans la mosquée de Molai, un faubourg de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria. Ils ignoraient que parmi les fidèles s’étaient cachés plusieurs terroristes équipés d’engins explosifs.
Les attentats ont fait plusieurs dizaines de morts, la petite mosquée était bondée de fidèles. À Maiduguri et dans la région, les lieux de culte et les lieux de rassemblement sont pourtant surveillés par des brigades de défense civile. Mais selon un témoignage recueilli par l’Agence France-Presse, à la faveur de la nuit, la surveillance s’était relâchée autour de la mosquée de Molai.
Les jihadistes du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (ex-Boko Haram) avaient déjà frappé Maiduguri mardi dernier avec une série de trois attentats-suicides dans le quartier d’Ajilari qui avaient fait au moins sept victimes.
Depuis la prise de fonction du président Muhammadu Buhari, le 29 mai, la secte islamiste est responsable de la mort de plus de 1 300 personnes selon un décompte effectué par l’AFP.