Attali : « Je pense que nous sommes en train de risquer de pourrir notre âme en ne traitant pas bien ceux qui sont là. Je pense qu’il est très essentiel de respecter les textes internationaux et de traiter décemment tous ceux qui sont chez nous. »
Elkrief : « Ce n’est pas le cas ? »
Attali : « Ce n’est pas le cas. J’ai été moi-même, discrètement, mais sans me cacher, discrètement à Calais il y a quelque temps et j’ai vu de mes yeux vu des policiers envoyer du gaz sur des jeunes gens. Pour les faire partir. »
Ainsi Jacques Attali, qui n’est officiellement que le « président de la Fondation Positive Planet et écrivain », donne-t-il ses consignes à la France, au président de la République et aux forces de l’ordre.
Et ça tombe bien puisque le lendemain, mardi 16 janvier 2018, Emmanuel Macron – on le rappelle élevé au biberon attalien – a effectué une visite dans ce qui reste de la « jungle » de Calais pour sermonner les policiers. Ceux qui n’auraient pas un comportement « exemplaire » vis-à-vis des migrants s’exposent à des « sanctions » en cas de « manquement à la déontologie ».
« Si le président connaissait mieux la maison, il saurait qu’il est risqué d’accorder une prime en fonction de spécificités géographiques, car demain s’élèveront les voix de tous ceux qui, de Menton à La Courneuve, mouillent tout autant leur chemise dans des secteurs non moins exposés », prédit un ancien directeur général de la police nationale. (Source : Le Figaro)
Comme à son habitude, le président « tout et son contraire » a promis une prime exceptionnelle aux policiers sur place tout en les menaçant s’ils faisaient du mal aux migrants. Serait-ce une prime pour laisser faire ?
C’est ce que veulent les fameuses associations flanquées d’avocats qui paralysent la réponse légale à l’immigration illégale en France.
Du côté de la société dite civile, on fait en permanence pression sur Macron pour obtenir plus de migrants et plus pour les migrants.
"Je crois qu'il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. Si la France est grande, si elle a de l'honneur, alors qu'elle le prouve." Leïla Slimani s'exprime sur l'accueil des réfugiés en France #CPolitique pic.twitter.com/Ykaa9OVlga
— C Politique (@CPolF5) 14 janvier 2018
Ce sont effectivement les associations immigrationnistes (et non ceux qui s’y opposent) qui sont invitées à l’Élysée pour débattre de cet important sujet de civilisation, qui touche tous les Français et leur futur :
Rendez-vous compte !
Ce sont les associations pro-migrants qui sont en train de négocier la loi immigration avec le gouvernement, alors qu’on parle d’enjeux susceptibles de déstabiliser le pays de manière irrémédiable.
Elles ont encore moins de légitimité que les syndicats... https://t.co/F5MCO2bgUx
— Pont d'Arcole ن (@PtdArcole2) 11 janvier 2018
Sur l’immigration générale, légale et illégale, une archive de François Mitterrand est sortie très à propos sur Twitter :
On aimerait bien savoir ce que tous ceux, à gauche, qui poussent des cris d'orfraie sur la politique migratoire d'Emmanuel Macron pensent de cette vidéo de Mitterrand de 1989 ?
Cc @lobs @libe @benoithamon @partisocialiste
(Source : INA) pic.twitter.com/QBAek7SlQD— Team Macron (@TeamMacronPR) 12 janvier 2018
C’est pourtant sous le régime socialiste que la France a connu la poursuite de l’immigration de masse (entamée par le couple Giscard-Veil), que dénonçait sans relâche Jean-Marie Le Pen dans les années 80.
Aujourd’hui, c’est Philippe de Viliers qui a repris le flambeau de la dénonciation de l’immigration de masse qui s’est muée en « grand remplacement ». Il était lui aussi chez Ruth Elkrief, décidément incontournable, le 14 janvier 2018 :
Quand @ruthelkrief insiste pour poser des questions politiques à @PhdeVilliers, et s'étonne d'obtenir des réponses... #GrandRemplacement pic.twitter.com/mFFHYHz6uM
— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) 14 janvier 2018
Et ce mercredi 17 janvier 2018, pendant que les policiers sont partagés entre leur prime (qui va faire des jaloux) et la paralysie hiérarchique de leur action de maintien de l’ordre, 500 CRS se préparent à nettoyer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Décidément, le service public de la sécurité a du pain sur la planche. Et paradoxalement moins de budget de fonctionnement car les milliers d’embauches annoncées par les ministres de l’Intérieur successifs alourdissent les charges salariales au détriment des services.
Le président Macron mettra-t-il un terme à l’affaiblissement de l’État français dans l’exercice de ses missions régaliennes, dont l’essentiel maintien de l’ordre ? Rien n’est moins sûr.
Au fond, que disent les Français ? « L'État est omniprésent pour me contrarier mais il est trop souvent absent pour me protéger. » Plus rien ne marche, pensent-ils, sauf les services fiscaux. https://t.co/IE3u7KNLnA
— Brice Couturier (@briceculturier) 15 janvier 2018