Un esprit sain dans un corps sain, assure son médecin. Donald Trump est en « excellente » santé et devrait le rester pendant toute la durée de son mandat, a assuré, mardi 16 janvier, le médecin de la Maison Blanche.
Le docteur Jackson a malgré tout soulevé un petit bémol sur le poids du chef de l’État, qui s’élève à 108,4 kilos pour 1m90. Il a précisé que l’objectif du milliardaire pour l’année à venir était de perdre quelques kilos, en adoptant un régime alimentaire moins gras.
« Je pense que [le président] sera apte à diriger jusqu’à la fin de son mandat et même pour un autre mandat s’il est élu. »
Le président américain ne souffre d’aucun problème cognitif, a ajouté le docteur Ronny Jackson, précisant que c’est le président lui-même qui avait demandé un examen. Donald Trump trouve ainsi une réponse à ses détracteurs qui se sont interrogés sur sa santé mentale, après la publication du livre Fire and Fury, qui dresse un portait au vitriol de l’ancien magnat de l’immobilier.
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« Le président a un esprit très vif, intact », il n’a « aucun signe d’Alzheimer ou d’autre maladie », a déclaré le Docteur Jackson. Mais selon certains spécialistes, un score parfait à ce test ne permet pas d’exclure totalement un déclin des fonctions cognitives.
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« Il a beaucoup d’énergie, d’endurance », a ajouté Ronny Jackson. Je suppose qu’il a des « gènes extraordinaires et c’est ainsi que Dieu l’a fait », a ajouté le militaire.
- Le président Trump ne perd jamais de temps : il répond à la presse (de gauche) en dormant !
Interrogé sur le mode de vie du président, il a souligné qu’il ne dormait pas beaucoup, « en moyenne 4 ou 5 heures par nuit », mais refusé de s’exprimer sur le nombre d’heures qu’il passe devant la télévision.
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Sur le sujet du sommeil, les scientifiques ne nous sont pas d’un grand secours : faut-il dormir beaucoup, peu ?
Aucune étude n’est capable de donner des réponses précises et peut-être parce qu’il n’y en a pas. Le sommeil et la récupération sont affaires personnelles. Pierre aura besoin de 9 heures de repos par jour, Stéphane de 5 heures seulement.
Aujourd’hui sévit une mode chez les dirigeants d’entreprise ou de pays (puis logiquement chez les cadres), qui disent dormir peu. D’abord c’est invérifiable. Et les gens qui dorment peu en moyenne, disons 5h/jour, ont la plupart du temps un jour de récupération, forcé ou pas, qui les voit s’écrouler 8 à 9 heures d’affilée.
La course au sommeil court pour donner l’image d’une vie riche en travail ou en activités va de pair avec le libéralisme ambiant, même si Napoléon déclarait déjà il y a plus de deux siècles ne dormir que 4 heures par nuit, et enjoignait ses soldats à faire de même. Il paraît que des grognards de la Grande Armée dormaient en marchant, sur le chemin de la Russie...
Beaucoup de légendes polluent ce thème, que nous traiterons de manière précise dans un article à venir. En attendant, voici la dernière étude en date de ces fameux « chercheurs américains » qui impressionnent le monde, et qui disent parfois tout et son contraire. Et qui tombent en général sur du bon sens...
Sommeil : moins de 8 heures par nuit
expose à plus de risque de dépression
Des chercheurs américains ont évalué la durée du sommeil chez des personnes sujettes aux ruminations et pensées négatives répétitives à des niveaux modérés à élevés.
Dormir moins de 8 heures par nuit est associé à des pensées intrusives et répétitives comme celles observées dans l’anxiété ou la dépression, indique une nouvelle étude.
« On sait déjà que ressasser avant de dormir altère considérablement la qualité du sommeil. L’inverse serait également vrai, indique l’étude qui montre qu’un sommeil perturbé peut rendre plus difficile la mise à distance des pensées négatives dans la vie quotidienne. »
- Les femmes trop anxieuses dorment mal
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Pour aller plus loin, les chercheurs ont l’intention de calculer la durée des cycles de sommeil des participants, une donnée qui, selon eux, pourrait jouer sur le développement ou le maintien des troubles psychologiques.
Ainsi, décaler l’heure d’endormissement des patients en fonction de leurs cycles de sommeil pourrait devenir une stratégie efficace pour traiter l’anxiété et la dépression, suggère l’étude.