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Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

La philo, c’est bien, mais c’est mieux avec un outil dans les mains. Antonio nous présente son nouveau boulot à l’ancienne.

 

 

Guédelon sur E&R

 






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26 Commentaires

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  • #3381698
    Le 20 juin à 09:46 par Clovis
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    Un vrai travail pour Einthoven.

     

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  • #3381734
    Le 20 juin à 10:44 par Cathare VI
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    La philo contemporaine c’est bien pour se fader de la gauchiste, mais on en a très vite fait le tour .
    Le gaillard qui ne devait pas être en pennes pour trouver de la nénette s’est visiblement éloigné des amphithéâtres nauséabonds.

     

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    • #3381788
      Le 20 juin à 12:10 par MAD MAX
      Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

      @cathareVI, les seules études, ou voie royale, ce sont les études de chirurgien, avec l’école d’officiers militaires ou de police, commissaire divisionnaire, et aussi l’école nationale de la magistrature, pour être précis, procureur général, les autres sont des études qui mènent droit dans le mur, et cela dure depuis plus de quarante ans que l’éducation a envoyé plus d’une génération sur une voie de garage, il faut être logique, la philosophie ne mène à rien, les études de commerce et l’informatique, c’est la même chose, et cela rappelle les sketchs de Coluche, " t’as fait des études de lettres, t’iras coller les timbres" " hec, les hautes études communales", et il avait, une fois de plus encore raison.

       
  • #3381806
    Le 20 juin à 12:42 par Ricco
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    Typiquement, c’est un gars qui s’est lancé dans le concept par défaut, sans savoir quoi faire, comme il le dit, et sans véritable talent pour faire du concept, alors qu’on n’a cessé de lui faire croire que les métiers manuels étaient pour les "mauvais".

    C’est évident faux : dans une société qui fonctionne bien, il faut des métiers manuels, et il faut des philosophes, mais des vrais : à la grecque, avec un rapport plein et entier au corps, des philosophes sportifs et sachant utiliser leurs mains pour des tâches du quotidien, don. Ancrés dans le concret - afin que leur abstraction conceptuelle est un rapport évident avec la réalité - plutôt que des philosophes freluquets, incapables de changer une roue de bagnole et sujets à la masturbation intellectuelle fondée sur des concepts creux et jargonnants (cf la philosophie française à partir des années 50 avec Deleuze, Badiou et la french theory).

    À chacun de trouver sa place : c’est à ce prix que la société se mettra à refonctionner correctement.

     

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    • #3381991
      Le 20 juin à 18:26 par Ricco
      Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

      Erratum : "afin que leur abstraction conceptuelle AIT un rapport évident avec la réalité"

      ET : "... donc ancrés dans la réalité". Pas de point, ni de majuscule.

       
  • #3381862
    Le 20 juin à 14:49 par nico
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    Guédelon c’est super intéressant faut visiter, C’est la première fois que je vois un site ou ils font TOUT : de la Brique , De la ficelle etc.....La bas j’ai vu le retrait des renforts pour fabriquer une clé de voute
    On y a été pendant la dictature sanitaire ou ils demandaient un passe sanitaire ou un PCR. Ils ont , hélas ,collaboré avec le régime Covidiste comme tous le milieu des musés / divertissement. J’ai filé un faux test faut pas déconner quand même.

     

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  • #3381867
    Le 20 juin à 14:59 par Axel Venault
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    Il ne manque plus que le catholicisme tradi et on pourra dire qu’il contribue très fortement à ne plus alimenter le nouvel ordre mondial… comme le menuisier, boulanger, charpentier, ébéniste, cordonnier artisanaux et locaux qui sont enracinés, produisent et restent « bloqués » par la matière pour éviter de spéculer.

     

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  • #3381915
    Le 20 juin à 16:12 par baretous
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    bravo mec..moi aussi j’ai tout lâché ( je devais être huissier de justice..) . a la fin de la journée on est crevé mais reposé dans sa tête.. et l’être encore à la fin de la vie. La pierre, notamment l’ardoise. Un simple mur de pierres sèches c’est une forme de philosophie. Chaque pierre doit être en harmonie avec sa voisine..La réussite c’est quand les gens pensent que ce que vous avez fait date d’un temps immémorial.. a73 ns j’espere continuer encore longtemps..

     

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  • #3382157
    Le 21 juin à 07:39 par fedrini
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    Magnifique, c’est encore une illustration de la légende des casseurs de cailloux attribuée à Péguy. C’est le troisième à qui il demande comment ça va. Les réponses des 2 premiers sont indignes, pas assez catholique.
    Pour en rajouter une couche, Aldous Huxley. « Et c’est là qu’est le secret du bonheur et de la vertu, aimer ce qu’on est obligé de faire. Tel est le but de tout conditionnement : faire aimer aux gens la destination sociale à laquelle ils ne peuvent échapper. »

     

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  • #3382730
    Le 22 juin à 19:50 par Rusty James
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    Ïl y a bien un ébéniste qui s’est pas mal débrouillé il y a une paire de millénaire, il a quand meme réussi à développer la plus grande multinationale spirituelle du monde.

     

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  • #3382759
    Le 22 juin à 22:29 par Bernard Lapotre
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    Ce métier de charpentier correspond à un mode de production désuet et archaïque : le féodalisme médiéval.
    Il se trouve qu’au 21eme siècle, de manière générale, exercer dans le secteur tertiaire paie nettement mieux que l’artisanat (en termes de rapport rémunération/énergie dépensée), parce que c’est le marché mondial qui détermine la valorisation d’un statut social, et non l’utilité réelle de cette activité à l’humanité.
    En clair, ce n’est pas parce qu’un gus décide de faire charpentier médieval qu’un million peuvent se le permettre, parce que ce n’est tout simplement pas viable économiquement.

    Le romantisme et l’esthétisme du charpentier manuel sont indéniables mais ils ne sont qu’un anachronisme bizarre et marginal à l’heure de la mondialisation, des livreurs Uber/Amazon illettrés et des travailleurs agricoles clandestins payés au lance-pierre.
    Alors oui, il y a bien des métiers "manuels" qui peuvent marcher (plombier, espaces verts), mais en définitive ce sont des business comme les autres, paperasses, facturations, pipeautages et entourloupes, elle est loin l’image du gaulois philosophe qui coupe du bois.

    Un hegelien taquin ajouterait que l’horreur capitaliste contemporaine à été rendu possible par les bâtisseurs féodaux (le féodalisme prépare la mondialisation qui prépare le mondialisme). Et qu’un homme de l’être générique n’exerce pas un travail aliéné en particulier, mais participe aux besoins de la communauté dans son ensemble.

     

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  • #3390306
    Le 8 juillet à 03:29 par giuo
    Antonio, 25 ans, de la philo à la charpente

    Je suis affligé...
    "Rphh j’en ai marre de ne pas travailler dans le concret, je veux me reconnecter dans le réel, tiens si je renonçais à tout mon cursus scolaire pour faire un métier ou je ne trouverai jamais un seul client ??".
    Perso j’adorerai faire entretenir ou agrandir ma maison (qui date du 18eme) par ce type d’artisan, mais je suis capable d’acheter un toit en tôle car c’est tout ce que je peux me permettre.

     

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