La France est un drôle de pays, traversé de paradoxes sans fin. D’un coté elle bousille avec délectation et plaisir masochiste tout ce qui a fait sa grandeur, de l’autre elle le reconstruit, patiemment, sachant qu’elle a le temps avec elle.
François Hollande a beau en appeler à « l’unité nationale », pour vaincre la barbarie – dont il est le coauteur, faut-il le rappeler – il aura tout fait pendant son quinquennat dramatique pour séparer les Français. D’eux-mêmes et de leur passé. Non, la gloire de la France n’est pas dans son dos, elle est aussi devant, il suffit d’y croire.
C’est parce que la foi a été, sous l’influence de forces maléfiques, en voie d’éradication, que notre pays manque de répondant et de courage. Cela (re)viendra, et c’est en train de revenir. Il aura fallu souffrir, pour ça. Malgré les manipulations en cours, la France est en train d’accoucher d’une nouvelle France. Elle se re-produit, elle renaît de ce qu’on a trop vite cru être ses cendres.
« Une aventure un peu folle, au coeur de la forêt bourguignonne, depuis une vingtaine d’années on a décidé de construire, pour comprendre, un château du treizième siècle »
Eux ont prévu 25 ans de travaux, ils sont 70, dont 40 bâtissent le château, le château de Guédelon, un château du XIIIe siècle, avec des techniques du XIIIe siècle. C’est le génie français, tout simplement. La plupart d’entre vous l’a sans doute déjà vu, mais si on le repasse, c’est pour le symbole, qui prend toute sa valeur dans des temps où tout semble s’effondrer. Où on a l’impression, plus précisément, qu’une volonté fait tout pour que ça s’effondre autour de nous.
Exemples de cet effondrement, le meurtre du père Hamel, et la fin programmée de l’église Saint-Rita. Mais ces deux événements ont déclenché un mouvement inverse, « Touche pas à nos églises ». Qui médiatise ici une destruction parmi d’autres, afin de déclencher un éclair de conscience dans l’esprit des Français endormis, ou intoxiqués par la « normalité » de la propagande :