Dans un rapport jamais rendu public depuis mars, des scientifiques pointent les risques induits par la présence d’aluminium dans les vaccins.
On y lit des échanges cordiaux mais surtout un débat âpre et passionné. Ces documents que nous nous sommes procurés, c’est l’avis du conseil scientifique de l’ANSM, le gendarme du médicament, et l’ensemble des discussions que les spécialistes ont mené sur l’étude de l’équipe du professeur Gherardi, chef du service neuromusculaire à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, évaluant la neurotoxicité de l’aluminium présent dans les vaccins.
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Bien que financé par l’ANSM – avec donc des deniers publics –, en plein débat mouvementé sur l’extension de l’obligation vaccinale à onze vaccins infantiles, et à la « stupéfaction » des associations de patients, ce rapport n’a pas été rendu public. « Les avis consultatifs du conseil scientifique n’ont pas vocation a être publiés. Cela ne veut pas dire qu’on cherche à les cacher », défend de son côté l’ANSM. Voici ce qu’on y découvre.
« La dose ne fait pas le poison »
Même injecté à « faible dose » dans des muscles de souris, l’adjuvant aluminique « peut induire une accumulation d’alumium à long-terme et des effets neurotoxiques », note l’équipe de Gherardi. En clair, contrairement à ce qui est communémement admis, même une faible dose pourrait provoquer des complications. « La dose ne fait pas le poison », résument-ils.
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Vers une « prédisposition génétique » ?
« Pour la première fois », lit-on, dans la littérature sur les vaccins, cette étude met en évidence des facteurs génétiques de prédisposition à développer une myofasciite à macrophages (une lésion provoquant fatigue, douleurs musculaires, voire troubles neurologiques) après la vaccination. Sept gènes sont en effet « surrepresentés » chez les patients affectés. Aurions-nous une susceptibilité génétique nous faisant réagir à l’aluminium des vaccins ? Cette voie de recherche, jugée « extraordinaire » par l’un des membres du Conseil fait actuellement l’objet d’un dépôt de brevet de la part des chercheurs.