@ Pierre
Boblagratte a raison : Cossette souvent ne vérifie pas ses sources et risque perpétuellement le contresens. Le remarquer n’est ni une preuve de bêtise, ni une d’hostilité. Vous pensez que c’est faire preuve d’amitié que ne pas relever les erreurs de ses amis ? Et les laisser s’enferrer dans le n’importe quoi ?
Une critique amicale et bienveillante est un bien précieux. Et celui qui ne peut entendre les remarques de ceux qui lui veulent du bien risque la sclérose...
Pour moi, Cossette un homme de bonne volonté, mais, désolé d’être condescendant, c’est un québecois, un américain, qui n’a pas la maîtrise du logos de Soral par exemple. Généraliser, prendre du recul, c’est une excellente chose, mais sans jamais se couper de l’observation empirique et concrète. La force de Soral est de s’enraciner dans l’expérience. Cossette, lui, fait des paris, des conjectures, c’est sa faiblesse. Il a de grandes qualités, c’est vrai, mais le colosse a des pieds d’argile... vous comprenez ? Si l’enseignement supérieur commence à se véroler en France, c’est récent, mais outre-Atlantique, cela fait longtemps que règne le n’importe quoi. Habitués que nous sommes à la rigueur soralienne, à son exigence, à ses livres, les empressements et les prophéties internautiques de Cossette nous paraissent parfois un peu légères...
Je trouve que les remarques de Boblagratte ne sont pas idiotes. Et que votre censure au non de la cause est une voie qui mène au désastre. Car la dissidence n’a aucun autre pouvoir que celui du logos, de l’intelligence, que la liberté de ton et de critiquer. S’il ne faut plus critiquer, on tombe dans la crétinerie libérale de Jerry Durkan condamnant « le perfectionnisme, l’intellectualisme, l’objectivité »... C’est ce que vous voulez ? Stériliser les intelligences au nom de la cause ? Oui, parfois, Cossette,« les analyses il les sort de son cul »... et ce n’est parce qu’il est de notre camp qu’on va gober ses ratages comme si c’était des réussites.