Le 10 mai 2019, le procureur de Colmar a ouvert une enquête pénale visant Alain Soral pour la diffusion sur Internet de la photographie suivante :
En novembre 2019, sur demande des parties civiles (SOS Racisme, la LICRA du Haut-Rhin et le Consistoire israélite du département), le procureur Catherine Sorita-Minard avait requis à l’encontre du président d’E&R six mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve, avec l’obligation d’indemniser les parties civiles, pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et pour « provocation publique à la haine ou à la violence ».
Le 10 janvier 2020, le tribunal correctionnel de Colmar prononçait la relaxe pure et simple d’Alain Soral et déboutait ainsi les parties civiles de leurs demandes dans cette affaire dite de la « Quenelle de Colmar ».
Ce mercredi 6 janvier 2021, la cour d’appel de Colmar est revenue sur ce jugement et a condamné Alain Soral à « 150 jours-amendes d’un montant unitaire de 150 euros », estimant que la diffusion de la photographie de la quenelle devant le palais de justice de Colmar constituait bien une « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ».
La cour a notamment relevé le fait qu’il était « notoire » que ce geste était « parfois un faux nez de l’antisémitisme » et que, « dans l’esprit » d’Alain Soral, il revêtait une « signification antisémite » et démontrait le fait qu’Alain Soral entendait « persister et signer dans une provocation antisémite ».
« Nous sommes satisfaits » par cette décision, a réagi Me Rodolphe Cahn, l’avocat de la LICRA. « L’acte avait pour finalité d’injurier la communauté juive », a-t-il ajouté, saluant « un arrêt bien motivé »...
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