J’aime bien écouter Badiou, il a déjà débattu avec Onfray, (ce dernier est d’ailleurs ressorti en slip de l’entretien), il est très brillant, pense à beaucoup de choses, à tout ce qui concerne le monde matériel et son organisation.
Mais dès qu’on touche à l’origine profonde et spirituelle des problèmes, plouff, il coule comme une pierre au fond de l’eau, comme tous les athées.
Ainsi, il dit que le plus important dans les 3 mai 68 qu’il décrit (étudiant, ouvrier, des moeurs), c’est le côté étudiant et ouvrier.
Et bien, non, c’est faux, car le mouvement estudiantin était une bouffonnerie de petits bourgeois, et la contestation ouvrière, plus sérieuse, était quand même une bouffonnerie matérialiste pas sérieusement et sincèrement solidaire, bouffonneries vite passées d’ailleurs, il a suffit d’un gros fake en la personne de Mitterrand, pour que tous ces gens montrent leur vrai visage individualiste, sans conviction profonde, et un retournement de veste de moineaux sans cervelle.
Mitterrand n’était donc que le miroir parfait du peuple, un esprit à qui on ne peut pas faire confiance, une girouette hypocrite. Bravo au Divin de nous avoir envoyé ce que nous méritions, ce que nous étions : un traitre.
Intellectuellement, la sphère estudiantine de 68 est vide de sens, inutile.
Politiquement, la sphère ouvrière n’a pas apporté de congés payés, ni de sécurité sociale, rien, elle n’a rien changé, elle était le dernier soubresaut des anciennes mentalités solidaires, mais de façon inauthentique, c’était déjà les individualistes d’aujourd’hui, mais juste avec encore une demi-couille pour gueuler.
Ce qui reste, c’est donc le plus important : le 68 des moeurs !! Contrairement à ce que croit Badiou, qui n’y voit que du bon naturel sans importance !! Ou comment avoir de la merde dans les yeux.
Le 68 des moeurs a mené au véritable impact durable :
à l’IVG
au massacre de la famille, divorces de masse
obsession sexuelle avec permissivité universelle : pédophilie, porno, lgbt etc etc etc
détraquage dans l’éducation des jeunes
à l’acceptation passive de l’immigration de masse, à cause des idéologies mises en place à cette époque (avant, cela aurait été impossible)
féminisation de la société
promotion d’une immaturité galopante.
Bref, Badiou oublie le plus important, n’y voit que du bon, alors que c’est de la merde en barre.
Le vrai 68 était une inspiration Divine, mais tout le monde ayant détruit cet aspect, inutile d’en parler.
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