Umshini wami,
Effectivement, il semble y avoir une tendance récurrente à y semer le chaos au profit d’une petite élite...
Le problème, c’est que les occidentaux, par de nombreux africains, sont toujours en fin de compte tenus pour responsables de ce chaos et de ces pillages, alors que lorsque l’on regarde de plus près ce qui se passe en Afrique du Sud, on y retrouve ce qui se passe aussi au Zimbabwe (et sans doute ailleurs aussi, mais je n’ai pas encore creusé) :
Des blancs venus y construire des fermes, des dispensaires, des écoles, une population ayant vu ses conditions de vie s’améliorer petit à petit, puis un pouvoir financé (par qui ?) qui arrive, leur promet la lune, en utilisant des mots charmeurs comme "indépendance" et "liberté", et les dresse en fin de compte contre les blancs. Ce qui débouche sur des meurtres sanglants de blancs, des vols, des expropriations, des exploitations ruinées, brûlées, démantelées, qui entrainent à leur tour une montée inéluctable du chômage et de la misère, ainsi que la chute des conditions de vie de la population... Retour à la case départ, donc, avec des massacres en plus.
Ce qu’on y observe aussi, c’est que des noirs regrettent amèrement ce qui se passe, les assassinats et le départ des blancs (étonnement, ceux là ne les voient pas comme de méchants pilleurs ou exploiteurs), mais une bonne partie se laisse aussi très facilement endoctrinée, et laisse ressurgir ses instincts tribaux, notamment à travers des appels au meurtre dansés en public et des assassinats immondes à la chaine.
Le problème est donc bien plus complexe que la corruption de pouvoir, il tient aussi de la présence encore très fortement marquée en Afrique de la mentalité tribale, qui entraine à commettre dans certaines populations des actes de barbarie sans discernement, sous l’impulsion d’un vague sentiment de vengeance et sans en éprouver le moindre remords.