En appeler à l’humanité des institutions pour une femme qui a fait preuve d’une inhumanité ignoble envers ses nombreuses victimes, c’est beau, la justice... des grands de ce monde.
La famille de Ghislaine Maxwell, détenue aux États-Unis dans le cadre de l’affaire Epstein, a saisi des experts de l’ONU lundi, estimant que son maintien en détention est injustifié et qu’elle n’a aucune chance d’avoir un procès équitable, a appris l’AFP auprès des avocats.
Les frères et sœurs de Ghislaine Maxwell dénoncent « de graves violations des droits de la défense et de la présomption d’innocence, des traitements indignes et dégradants que notre sœur a subis et continue de subir en prison où elle est détenue à l’isolement depuis 500 jours de façon injustifiée », selon un communiqué des avocats François Zimeray et Jessica Finelle, spécialisés dans les dossiers de droits humains.
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Les deux avocats soulignent que leur démarche est indépendante de la défense sur le fond assurée aux États-Unis et basée uniquement sur ce qu’ils estiment être de « nombreuses violations du Pacte international relatif aux droits civils et politiques », ratifié par les États-Unis, et les règles de l’ONU sur le traitement des prisonniers, connues sous le nom de règles Mandela.
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« Il y a une ligne étroite qui sépare la justice de la vengeance. Nous ne nous battons pas contre les plaignantes mais contre l’arbitraire. Devant le tribunal de l’opinion publique, Ghislaine Maxwell a été présumée coupable, condamnée et diabolisée avant tout jugement », soulignent les avocats.
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