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Adrien Sajous – Un an de virtualisation

À l’occasion de l’anniversaire de la sortie chez Kontre Kulture de son ouvrage Sociologie du gamer, Adrien Sajous fait le point sur l’évolution de l’emprise des univers virtuels dans la société.

 

 

La présentation de l’ouvrage par Alain Soral :

Prolonger la vidéo avec Kontre Kulture :

Retrouvez Adrien Sajous, sur E&R :

 






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51 Commentaires

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  • #1867112
    Le 24 décembre 2017 à 03:03 par momo
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    "Ceci n’est pas une pipe", donc Magritte n’a "rien produit a proprement parler". De la même façon, Adrien Sajous, ne fait que parler et taper sur un clavier des lettres et des mots dans le virtuel, donc vous ne produisez rien "a proprement parler". Vous n’avez en effet ni manufacturé les pages de votres livre ni son dessin de couverture. Ai-je bien compris le raisonemment ? Les éxcés de la virtualisation sont bien évidemment regrettable, mais vous ne faites que dire des évidences, tout en y en amalgamant l’intégralité de son support média, comme à votre habitude. Quant à la pornographie japonaise pédo-déviante, elle existait bien avant la "virtuelle".

     

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    • #1867206
      Le Décembre 2017 à 12:40 par Jeanjean
      Adrien Sajous – Un an de virtualisation

      Pour comprendre à l’endroit ce que transmet Adrien , il faut reprendre les choses à la racine , comprendre se qu’est le mouvement réel ou le processus dialectique qui produit la nature , l’histoire et l’homme . Ce qu’ils faut comprendre c’est que dans le monde de la dictature démocratique de la marchandise il n’y pas d’excès que des nouveaux champs d’exploitations solvables qui se libèrent aux milieu des ruines de notre humanité laissé par les anciens . En outre , ce que vous devez comprendre c’est pourquoi vous êtes l’allié indispensable de ce que vous présentez comme excès .
      Vous devez vous basé sur ce qui est objectivement et non sur ce que vous croyez subjectivement . Cela nécessite un sursaut ontologique ; une énergie qui habite notre trippe , qui ressent que tout est faux et qui se met en mouvement vers le savoir vrais se détournant ainsi des idéologies de la connivence et de la génuflexion .
      Joyeux Noël à vous ainsi à toute l’équipe d’ER et qu’advienne la bonne nouvelle .

       
  • #1867176
    Le 24 décembre 2017 à 11:14 par rene
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    Le capital a tellement bon dos... Les mouvements dissidents ont eux-mêmes misé sur du virtuel à des fins financières.
    Le grotesque aristo de 70 piges, armé de ses smileys et d’un facebook, apparu comme une fleur, qui vend en 2017 de la réémigration quand un autre abruti mental squelettique vend du nazisme sur youtube.
    Il n’y a plus le moindre sérieux basé sur le monde réel de notre époque, les âneries virtuelles sont à la mode avec comme message final : "pensez à faire un don et à verser du fric sur mon tipee pour que le combat continue".
    Le capital n’a pas besoin de virtualiser des êtres qui le sont déjà jusqu’au trognon.
    J’ai fait des études jusqu’à 26 ans, fondé une pme, embauché 2 personnes, acheté ma maison avec mon travail, j’estime que c’est déjà plus anti-système que de vivre de dons sur le dos d’imbéciles virtuels à qui ont promet un reich ou je ne sais quelle foutaise...

     

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    • #1867862
      Le Décembre 2017 à 16:21 par Hors jeu !
      Adrien Sajous – Un an de virtualisation

      C’est financièrement, très proche... L’un a un accès à la petite dette et les aides sociales, l’autre favorise par son activité le maintien de l’autre.

      Le système est fait ainsi :

      - À partir du moment ou "qui que vous soyez" utilisez leurs billets de banque, ils vous tiennent par les couilles (ce qui l’en reste)

      Être un clodo, ou un entrepreneur ne vous donne pas accès au pouvoir. Ils vous transposent dans des classes de consommateurs asservis, ni plus, ni moins. Vous êtes hiérarchisé dans les classes d’esclaves. Au mieux ? Vous engendrez une prochaine portée d’esclaves pour servir la machine financière.

       
  • #1867186
    Le 24 décembre 2017 à 11:46 par Pampers/ placements/ gestion de patrimoine
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    Wow ! on va donc pouvoir customiser nos propres actrices porno ?

    Moi, j’men ferais bien une avec la tête à Joey Starr, et des p’tites couettes d’écolière...
    Après, ’faudra bien ajuster les proportions du corps, s’il est trop petit sans épaules, t’auras l’impression d’enculer un animateur de Canal+, la loose...
    Bon courage aux développeurs, on a hâte !

     

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  • #1867205
    Le 24 décembre 2017 à 12:37 par nono
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    Pour ma part le fait qu’une partie de la dissidence tente de combattre le système sur ce front (jeu vidéo) est une excellente nouvelle et quelque chose de salutaire et je pense qu’Attali ne doit pas trop se marrer que des personnes sachant développer des jeux vidéo (des ingénieurs, créatifs, designer etc) rejoignent nos idées et délaissent le camp des vainqueurs de la mondialisation.

    Le jeu n’est pas un média ?
    Un jeu vidéo à une morale, un scénario, une mécanique qui est très largement utilisé pour passer des idées et idéologies, je ne rejoins pas Sajous sur ce point, le jeu est bien un media (medium) et il est encore plus puissant qu’un film ou un livre puisqu’il implique le consentement et l’action (donc l’acceptation) du spectateur, je ne suis pas expert en psychologie mais je pense que le fait d’agir permet d’implanter plus profondément dans la mémoire des réflexes cognitifs dans l’esprit du joueur. (on sait que la répétition d’un geste permet d’atteindre l’excellence car ce geste est inscrit dans le cerveau, j’imagine que c’est la même mécanique pour les idées)

    Si j’ai bien compris le jeu produit par l’équipe de metatv aborde la question du transhumanisme et ses dérives, je trouve ça bien car le jeu vidéo est plutôt utilisé pour promouvoir cette idéologie.

    Au lieu de s’attaquer à ce genre de projets de la dissidence (qui souffre déjà de bcp de lacunes) ne serait-il pas plus intéressant de s’attaquer à un jeu comme Deus ex qui vend du transhumanisme jusqu’à plus soif ?

    A mon avis il faut lancer des projets sur tout les fronts y compris celui du jeu vidéo si on veut attirer les masses à nos idées, tous le monde ne lit pas (on peut le déplorer mais c’est un fait) et c’est une chimère d’espérer atteindre les masses par la lecture.
    Si les masses ne suivent pas nos idées nos élites politiques ne les suivront pas plus, nous y perdons tous.

    Bref essayons d’être constructif et arrêtons de nous tirer dans les pattes, l’union fait la force.

    Ps : perso je ne suis pas gamer mais l’idée d’aller harceler « nos maîtres » sur tous les fronts me plait bcp.

     

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    • #1867613
      Le Décembre 2017 à 06:00 par homme de l’ombre
      Adrien Sajous – Un an de virtualisation

      Exact, il se trompe complètement là-dessus, le fait d’incarner par exemple un personnage charismatique qui combat le système, aurait beaucoup plus d’impact que n’importe quels autres médias.
      sinon Deux ex est beaucoup plus nuancé en montrant également les travers du transhumanisme et laisse au joueur le choix d’un retour aux sources, son humanité.
      Enfin bref, pas la peine d’enc... les mouches, le jeu vidéo c’est bien, mais avec modération (à faire passer après les études/travail, le sport, la famille et les amis).

       
    • #1867827
      Le Décembre 2017 à 15:39 par Borntogrowl
      Adrien Sajous – Un an de virtualisation

      Commentaire intéressant. Je pense qu’Adrien Sajous a du beaucoup joué et il doit maintenant en être à une totale aversion du jeu vidéo. On ne peut pas lui en vouloir. Par contre, on ne peut pas se mentir quant à la dangerosité physiologique. Regarder un écran crame le cerveau beaucoup plus que les pages d’un livre.

      " Deus ex qui vend du transhumanisme jusqu’à plus soif"
      Quand j’y ai joué à l’époque, moi j’avais plutôt vu une mise en garde. Comme quoi.

       
    • #1867992
      Le Décembre 2017 à 21:05 par Jay
      Adrien Sajous – Un an de virtualisation

      (j’imagine que c’est la même mécanique pour les idées).
      Tout à fait, on appelle cela un engramme, une impression subconsciente ou en sanskrit un samskara.
      C’est donc très puissant pour modifier le mental (dans un sens ou l’autre).

      Le Jeu en lui-même n’est ni bon ni mauvais.
      Tout dépend de l’intention de l’auteur.

       
  • #1867244
    Le 24 décembre 2017 à 14:22 par douve opaque
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    Les jeux vidéos, c’est de la merde.
    Un puis à énergie mentale et spirituelle.
    Ça peut remplacer une balle quand il pleut, où qu’il fait trop nuit pour s’éclipser, ou faire du bruit.
    J’en ai eu quelques un comme "tout le monde" ; j’ai beaucoup joué à tetris dans une période de transition simplement parce que j’avais besoin de faire quelque chose avec mes mains, de focaliser mes reflexes sur quelque chose, et que je ne pouvais alors pas me permettre de faire de bruit.
    Réveillez vous, les gamers... mettez vous à la batterie, à la cornemuse, ou autre...

     

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  • #1867380
    Le 24 décembre 2017 à 18:17 par MagnaVeritas
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    Je rejoins tout à fait le commentaire #1867205 de nono.

    La thèse de Sajous est fausse, et cela à de multiples niveaux. Je la réfuterai, mais prochainement, faute de temps ce soir.

     

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  • #1868360
    Le 26 décembre 2017 à 16:57 par Extrême Onction
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    La vidéo a été zupprimée.
    La censure de youtube a encore frappé.

     

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  • #1868500
    Le 26 décembre 2017 à 21:44 par elvira
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    Ce qu’il dit, Debord l’a dit en mieux, dans sa totalité, dés les premières thèses du premier chapitre de la société du spectacle (la séparation achevée).

    Si pong contient call of duty faut-il conclure que pong est une création ex-nihilo ou bien qu’il était lui aussi contenu dans le bilboquet ?

    Attaquer les spécificités du jeu-vidéo, c’est faire le jeu de la marchandise. Or la radicalité radicale, c’est bien l’abolition de celle-ci tandis que la critique spécifique n’est ni plus ni moins qu’une marchandise intellectuelle.

    Son approche est mauvaise, narcissique car il se positionne, se place en tant que spécialiste, celui des univers virtuels.

     

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  • #1872522
    Le 3 janvier 2018 à 04:55 par supersdf
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    Et concernant les jeux éducatifs : Adi par exemple (avec lesquels j’appréciais apprendre alors que j’ai toujours détesté l’école) ?
    Aussi pourquoi montrer les jeux qui ne nécessitent que peu de bon sens pour y voir une déviance ? Si Adrien Sajous ne connaît que ceux là je comprends son ressenti mais c’est qu’il est mal tombé.
    Le Maître de l’Olympe Zeus : simulation économique avec une très bonne narration sur le thème de la mythologie grecque.
    Operation Flashpoint : simulation militaire réaliste ou on apprend qu’avec une seule balle on a de la chance d’être encore en vie et que la victoire est une question d’organisation et pas de frénésie primaire (jeu d’ailleurs repris à l’époque par l’armée américaine pour entraînement tactique).
    Crusader Kings II : Jeu de stratégie sur l’époque médiévale incroyablement complexe qui enseigne les concepts de Casus Belli, d’intrigues politiques, d’alliances par mariage, de l’utilisation de la religion pour justifier des intérêts guerriers, de partage salique, de royaume de jure...
    Democracy 3 : jeux à base de graphes ou appliquer des lois ou en customiser d’autres permet de voir les effets sur l’économie, les classes sociales, les relations... afin de sortir un pays du marasme économique par la voie politique (j’ai même réussi à rembourser la dette LOL).
    Et plein d’autres ...

     

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  • #1874561
    Le 6 janvier 2018 à 16:45 par Julien
    Adrien Sajous – Un an de virtualisation

    Son approche est mauvaise. Dire que le jeu vidéo n’est pas un média est une erreur fondamentale et les conclusions qui endécoulent seront forcément fausses.

    Je suis un gamer de longue date et il est évident que le jeu vidéo transmet un message, est parfaitement en adéquation avec la logique consumériste occidentale et qu’il referme les gens sur eux-mêmes en les isolant et en rendant bientôt les rapports humains purement virtuels.

    Toutefois, je suis de ceux qui pensent que le jeu vidéo est un objet culturel, voire artistique. Je sais que ça échappe totalement à une tranche de la population qui n’a pas connu ce phénomène, mais si le jeu vidéo n’est pas de l’art, alors dans ce cas le cinéma non plus. Pourquoi pas nier la dimension artistique de la littérature ensuite ? Qu’est-ce que l’art finalement et qu’est-ce qui fait que le jeu vidéo en serait exclu ? J’attends d’être convaincu par les détracteurs du jeu vidéo (je ne demande que ça), mais Adrien Sajous ne m’a clairement pas fait changé d’avis.

    A vrai dire, malgré mon ancien statut d’ "hardcore gamer" (repenti depuis plusieurs années) et le recul que j’ai pris sur ça, j’ai beaucoup de mal à me faire un avis sur ces questions. Mais tout balayer d’un revers de la main comme le fait Sajous, c’est passer à côté de la profondeur réelle (bonne et/ou mauvaise ?) du jeu vidéo.

     

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    • #1874563
      Le Janvier 2018 à 16:50 par Philippot, vite !
      Adrien Sajous – Un an de virtualisation

      Je suis un gamer de longue date et il est évident que le jeu vidéo transmet un message




      Ah bon ? Quel est ce message selon toi ?

       
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