J moins 3 avant l’intronisation de Trump et donc le départ de Sardine de Twitter/X. C’est dommage. C’est pas qu’on l’appréciait idéologiquement, mais elle mettait l’ambiance, avec ses sardineries.

« Là c’est vraiment une urgence démocratique ! »

Chaque jour ou presque, elle mettait des buts contre son camp, des CSC. C’est d’ailleurs le cas de pas mal de personnalités du mainstream, on pense à Raphaël Enthoven : dès que ce « fils de » pistonné l’ouvre sur X, c’est pour en sortir une grosse. Chaque sortie est un clou dans le cercueil de sa crédibilité. Des ennemis comme ça, on en voudrait tous les jours. Malheureusement, ils se fatiguent, ils fatiguent aussi, et finissent par disparaître dans le néant, c’est-à-dire le non-retweet, le tweet qui passe inaperçu, la mort numérique.

Normalement, X aurait dû être modéré à mort ou carrément interdit par les autorités européistes, dont ce pauvre Thierry Breton, qui transforme en flop tout ce qu’il touche.

Après avoir haussé la voix face à l’ogre Musk, qui fait mécaniquement monter le nationalisme partout en ouvrant les vannes de la liberté d’expression, eh ouais, le petit rageux, harcelé comme un pédo sur les réseaux, part se réfugier dans la Bank of America, tout un symbole, n’est-ce pas ? En terme de nationale-traîtrise, on ne fait pas mieux. Décidément, ces mondialistes sont vraiment des tocards et des félons.

Sardine hors-jeu, Breton en fuite, on respire mieux sur le réseau facho. Les gentils gauchos qui craignent la contradiction partent sur Bluesky, qui comptait fin 2024 16 millions d’utilisateurs (24 selon Wikipédia). Les bien-pensants restent entre eux, on y trouve Le Monde, Mediapart et le NYT, soit la quintessence de la pensée unique, mondialiste et progressiste, prétentieuse mais minoritaire dans les pays occidentaux. Bluesky, c’est la poubelle de Twitter, le refuge de ceux pour qui toute contradiction est de la haine. Si X c’est la haine, alors Bluesky c’est la connerie. Choisis ton camp, camarade !

Sur Bluesky, vous pouvez tranquillement dire que le vaccin est sûr à 100 %, que Biden est un bon père de famille, que Macron est le prince de l’Europe, que Brigitte est magnifique, que Dany Boon est drôle et que Patrick Bruel chante bien. Là, vous ne serez pas harcelés par les rieurs et autres garnements, qui n’aiment pas qu’on se foute de leur gueule.

Sur Bluesky, par exemple, l’ex-présentateur de JT Bruno Masure ne pourra pas dire ce qu’il a sur le cœur. C’est un compte parodique, mais le vrai est encore pire.

Bluesky, c’est la vie rêvée des anges, l’entre-soi démocratiste qui refuse de voir que les oligarchies s’attaquent de plus en plus durement aux peuples. Sur Bluesky, Brigitte est bien Brigitte, et tout le monde est amoureux d’elle, c’est un ordre. Les Gilets jaunes porteront une étoile jaune, les chercheurs de vérité seront traqués, la famille sera éclatée, les églises brûlées, et la vérité sera une fake news.

Sur Bluesky, on ne verra pas le peuple roumain manifester après l’annulation de la victoire de Georgescu, sous prétexte de manipulation électorale sur les réseaux sociaux.

Bluesky, c’est l’oligarchie qui, terrorisée par la montée de la contestation, se coupe du peuple. Valérie Hayer, qui critique l’algo de X, n’a rien compris : si les gens adhèrent à une idée, c’est qu’elle matche avec leur vécu, tout simplement. Si on leur dit que l’immigration de masse c’est super et que cinquante migrants déracinés débarquent dans leur village, ils vont commencer à douter du discours oligarchique qui se transforme en violence culturelle, sociale, physique, et imposée par le préfet.

Pendant des décennies, les médias de merde ont effectivement fabriqué l’opinion, et ça a non seulement fait dysfonctionner des millions de cerveaux (pas besoin de donner des exemples, ça pullule sous nos yeux), mais aussi une bonne partie du pays. C’est seulement en retrouvant de la liberté de pensée et d’expression que la France pourra se sauver, se libérer de ses occupants, qui l’ont prise en otage.