Le 10 mai de chaque année, deux fêtes ou plutôt deux commémorations se téléscopent : l’anniversaire de la prise de pouvoir de François Mitterrand en 1981, et la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage, le nonosse à ronger jeté au lobby noir par le lobby sioniste en France. Un résumé un peu brutal de la situation mais ça ressemble fort à la réalité.
Manuel Valls, en d’autres temps, avait expliqué pourquoi les deux mémoires n’étaient pas comparables, celle de la Shoah et celle de l’esclavage, pour que la traite des Noirs ne donne pas lieu à des réparations égales ou supérieures à celles correspondant au massacre des juifs pendant le dernier conflit mondial.
Le problème, c’est que Valls était juge et partie : hissé au poste de Premier ministre en 2014 par le CRIF pour son combat contre l’antisémitisme, c’est-à-dire dans la bouche du CRIF pour ses insultes contre Soral & Dieudonné, le valet du lobby sioniste finira son mandat dans le sang et l’opprobre, avant de fuir en Espagne.
Depuis, les associations communautaires noires du type CRAN ou LDNA (Ligue de défense noire africaine) font de la figuration, à peine tolérées par le communautarisme régnant, qui est bien obligé de faire de la place à d’autres communautarismes, sinon il se tirerait une balle dans le pied.
Macron, que l’on peut voir comme le représentant des communautarismes, et cela inclut le lobby LGBT, se tape le discours annuel plein de compassion qui ne coûte pas un centime à la communauté nationale, et encore moins à la communauté régnante, ce qui est l’essentiel :
Pour être honnêtes, on n’a pas écouté le discours jusqu’au bout écrit par un obscur normalien ou une obscure normalienne de l’Élysée, car ce blabla hypocrite, on pourrait l’écrire nous-mêmes.
Il suffit de placer les bons mots dans le bon ordre et le tour est joué : diversité, histoire, Afrique, Caraïbes, traite, abolition, Taubira, tragique, esclavage, crime, contre, humanité.
On a préféré ces deux magnifiques clichés, plus parlants que n’importe quelle repentance officielle :
Et puisque nous parlons de Mémoires, n’oublions pas que celles-ci ne sont pas toutes égales, il y a celles qui méritent d’inextinguibles réparations et les autres :