Le président du groupe UMP a plaidé pour l’adoption d’une législation d’exception et appelé aux sanctions contre les élèves ayant perturbé la tenue de la minute de silence.
« Le seul propos des présidents de groupes politiques qui n’ait pas fait l’unanimité des applaudissements des députés, celui de Christian Jacob », s’insurge le député socialiste Guy Delcourt, mardi sur Twitter.
Un propos indigné qui reflète les réactions d‘un certain nombre de députés de la majorité qui ont critiqué sur les réseaux sociaux une mise à mal de l’unité nationale.
En effet, l’Assemblée tenait ce mardi une séance extraordinaire afin de célébrer la mémoire des victimes des attentats qui ont endeuillé la France la semaine dernière. Chaque président de groupe était invité à s’exprimer sur le sujet, après avoir respecté la minute de silence prononcée par le président de l’Assemblée Claude Bartolone.
Dans un discours très politique, le président du groupe UMP a estimé qu’à « circonstances exceptionnelles, il faut une loi exceptionnelle ». En écho aux appels venus de son camp, pour la mise en place d’une législation dans l’esprit d’un « Patriot Act à la française », Christian Jacob a appelé à la création d’un collectif budgétaire pour financer les nouvelles mesures.
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