Près de 400 salariés de Google et Amazon dénoncent le contrat criminel passé par les dirigeants de leurs entreprises avec l’armée israélienne.
Aux termes de ce contrat de 1,2 milliard de dollars (1 milliard d’euros), baptisé « Projet Nimbus », Amazon et Google prévoient de développer et vendre à l’armée israélienne une série d’outils et de serveurs informatiques comprenant, entre autres, la collecte illégale de données sur la population palestinienne et facilitant l’expansion coloniale.
Les salariés protestataires, 90 de Google et plus de 300 d’Amazon, ont publié leur texte dans les colonnes du grand quotidien britannique The Guardian. Le journal a accepté de respecter l’anonymat des signataires, qui s’exposeraient à des représailles immédiates si leurs noms étaient rendus publics.
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Le Projet Nimbus, signé en mai dernier au lendemain de l’agression israélienne contre la bande de Gaza qui avait tué 250 Palestiniens dont 60 enfants, participe de la militarisation croissante du secteur informatique.
« C’est pourquoi nous pensons que nous n’avons pas le droit de détourner le regard de telles pratiques ; les produits qu’on nous demande de développer seront utilisés pour dénier les droits fondamentaux du peuple palestinien, le chasser de ses terres et renouveler les attaques contre la bande de Gaza, autant d’actions qui ont déjà conduit à l’ouverture d’enquêtes criminelles par la Cour Pénale Internationale », ajoutent-ils, en précisant que la collecte de signatures se poursuit au sein de leurs entreprises. Depuis la parution du texte mardi dans le Guardian, le nombre de salariés protestataires a d’ailleurs plus que doublé.
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