Au moment où Joe Biden, la marionnette du Pentagone, signait une loi apportant 40 milliards de dollars (soit 37 milliards d’euros) d’aide majoritairement militaire à l’Ukraine, tout en maintenant les sanctions économiques antirusses, le ministère de la Défense russe affirmait avoir détruit un important convoi d’armes fourni par l’Occident, comprendre surtout les États-Unis, plus le couple franco-allemand, à la botte de l’Empire. Un jeu à somme nulle ?
France 24 détaille ici les montants accordés par les pays de ce qu’on peut appeler la coalition antirusse 2022 :
« Des missiles Kalibr à longue portée de haute précision, lancés depuis la mer, ont détruit un important envoi d’armes et d’équipements militaires fournis par les États-Unis et des pays européens, près de la gare de Malin, dans la région de Zhytomyr. » (Ouest-France)
La réponse du gouvernement ukrainien se place non sur le terrain militaire, où il est en grande difficulté, puisque les russes pilonnent les positions ukrainiennes dans le Donbass, mais sur le terrain humanitaire, voire humaniste, avec des publications de l’homme de paille Zelensky sur la messagerie russe Telegram !
« Les occupants ont identifié la culture, l’éducation et l’humanité comme leurs ennemis. Et ils ne leur épargnent ni missiles ni bombes. Qu’y a-t-il dans la tête des gens qui choisissent de telles cibles ? Mal absolu, stupidité absolue »
Cependant, il convient de se méfier, puisqu’un centre culturel avait déjà été bombardé le 27 mars. Toujours ce narratif destiné à émouvoir l’opinion publique mondiale, sur le modèle des couveuses au Koweït, la mère de toutes les affaires de faux témoignage qui déclenche une opération militaire de l’Empire, prête depuis longtemps...
Quant aux centaines de prisonniers du groupe néonazi Azov, désormais aux mains des Russes, la presse mondiale se demande s’ils vont être abattus ou déportés au Goulag !
Effectivement, le président de la Douma (la Chambre russe) estime que « les criminels nazis ne doivent pas faire l’objet d’échanges, ce sont des criminels militaires et nous devons tout faire pour les traduire en justice », répondant en cela au premier procès d’un soldat russe prisonnier des Ukrainiens pour crimes de guerre.
Ce sera donc « crimes de guerre » contre « crimes de guerre », ou contre l’humanité, ce concept hérité des « lois » de Nuremberg. On n’est pas sortis de l’auberge ukrainienne. Cela n’empêche pas les USA d’entretenir la résistance locale avec des matériels de plus en plus lourds, s’impliquant ainsi davantage dans un conflit sans y envoyer de soldats, le nationaliste ukrainien faisant le (sale) boulot pour l’Empire.
Après s’être cantonné à des armes vues comme défensives, Washington envoie désormais artillerie, hélicoptères et drones à l’armée ukrainienne, dont des soldats sont formés au maniement de ces armes aux États-Unis ou dans des pays tiers, avant de retourner au front. Quelque neuf milliards de dollars des fonds que le Congrès a approuvés doivent aussi permettre aux Américains de regarnir leurs propres stocks d’armement. (Le Monde)
C’est la technique américaine depuis toujours, qui finit souvent par se retourner contre elle, après la destruction des pays « proxy » en question. Pendant ce temps, son industrie de l’armement (avant celle de la « reconstruction ») tourne, les exportations reprennent, et les matériels déclassés sont envoyés au belligérant du camp du Bien. Les pays – ou plutôt les dirigeants corrompus de ces pays – qui ont accepté de collaborer avec l’Empire retournant parfois à l’âge de pierre...