Juste un rappel et une info pour ceux qui ne le savent pas. Nos journalistes s’amusent souvent à comparer les chiffres de l’accidentologie des années 60, 70,80,90, débuts 2000 avec les chiffres de l’accidentologie d’aujourd’hui pour bien nous faire culpabiliser, or jusqu’au début des années 2000 (je ne me souviens plus exactement la date), statistiquement, étaient seulement comptabilisés "accidents mortels", les accidents entrainant la mort "immédiate" sur place ainsi, une personne décédant durant le transport vers l’hôpital ou 2 heures ou 1 semaine après à l’hôpital des suites de ses blessures, était comptabilisée dans "accidents corporels". Il a fallut attendre le début des années 2000 pour que le délai passe à "toute mort dans les 7 jours" suivant l’accident pour enfin, encore plus tard, passer à "mort dans les 30 jours" suivant l’accident. Et je ne vous parle pas des petites magouilles (certes rares) consistant à faire passer un accident "mortel" seul en cause pour un accident "non mortel" (du style, cause de l’accident inconnue - sortie de route et collision par exemple avec un conducteur âgé - on en conclut à une crise cardiaque ou un mailaise (sans aucune autopsie - ça coûte !) et donc la personne n’est pas décédé de l’accident mais de sa crise cardiaque. Ca permet de ne pas plomber négativement les statistiques accidentologie des services de police et gendarmerie qui sont souvent "soupconnés" par leurs hiérarchies et les autorités administratives, dès qu’il y a un accident mortel, de ne pas bien faire leur travail de prévention et répression. Comme d’habitude, face à un évènement fâcheux, certains préfèrent chercher des responsables plutôt que des solutions, c’est plus simple ....et moins coûteux.
Répondre à ce message