De nombreuses personnalités parmi lesquelles Elisabeth Badinter, Gérard Depardieu, Marceline Loridan-Ivens ou Bernard Cazeneuve signent une tribune dans Le Parisien dans laquelle elles plaident pour que la lutte contre l’antisémitisme soit élevée au rang de cause nationale.
Plus de 250 personnalités signent un manifeste « contre le nouvel antisémitisme » en France marqué par la « radicalisation islamiste », en dénonçant un « silence médiatique » et une « épuration ethnique à bas bruit » dans certains quartiers.
« Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France », lit-on dans ce texte signé par des personnalités politiques de droite comme de gauche (Nicolas Sarkozy, Laurent Wauquiez, Manuel Valls, Bertrand Delanoë, Jean Glavany...), des artistes (Zabou Breitman, Charles Aznavour, Pierre Arditi, Gérard Depardieu...), des intellectuels (Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut), des journalistes, des responsables religieux juifs, musulmans et catholiques. Le texte a été rédigé par Philippe Val, ancien directeur de Charlie Hebdo.
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Le manifeste relève que « la radicalisation islamiste – et l’antisémitisme qu’elle véhicule – est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale (...) ». En outre, « au vieil antisémitisme de l’extrême droite s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des juifs en victimes de la société », assène le texte. « La bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif », accusent les signataires.
Luc Ferry dénonce « l’islamo-gauchisme » :
Ciblant principalement ce « nouvel antisémitisme » qui sévit dans les quartiers populaires sous l’effet d’un islam identitaire voire radical, les signataires demandant « que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémitisme catholique aboli par (le concile) Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime ».
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Rappel sur Philippe « Oui je suis néoconservateur » Val :