Selon le rapport annuel de la Banque de France publié cette semaine, le nombre de nouveaux dossiers de surendettement diminue. Mais les dettes des ménages, elles, augmentent.
Il y a du mieux… mais pour plus de 840 000 ménages, la situation reste critique. La Banque de France a publié cette semaine son rapport annuel sur le surendettement des ménages. Premier « mieux » : le nombre de nouveaux dossiers déposés auprès des commissions de surendettement baisse en 2015, à 217 302. Une chute de 5,9 % en un an, après celle de 2,2 % en 2014. Le nombre de dossiers jugés recevables diminue aussi, et s’établit à 197 731 (– 4%). En revanche, le montant global moyen de l’endettement augmente. Il atteint 41 254 euros, avec en moyenne neuf dettes cumulées par ménage, combinant surtout crédits à la consommation et arriérés de charges courantes.
Célibataires, séparés et veufs sont les plus vulnérables
Qui sont ces nouveaux surendettés ? Célibataires, séparés et veufs restent les plus vulnérables (65% des cas). La moitié sont âgés de 35 à 54 ans, sans personne à charge, au chômage, sans profession ou sans activité (invalidité, maladie, congé parental) et vivent avec moins que le Smic. Ils sont à 76% locataires.
Second « mieux » : la baisse de la part des crédits à la consommation dans l’endettement global se confirme. « Ils représentent 42% des sommes dues, soit 11% de moins qu’en 2012. »