L’ère du chevalier en armure, cinq cents ans de domination militaire s’est terminée en un seul après-midi, tuée par des paysans avec des bâtons et des cordes.
« À la fin de cette vidéo, vous comprendrez comment une arme qui coûtait dix shillings a détruit une armure d’un valeur de 1 000 livres... »
Cette bataille désastreuse pour la France inaugure la guerre de Cent Ans. Le rapport des armes nous fait immédiatement penser aux missiles français ou anglais qui valent un à deux millions d’euros, et qui sont lancés pour détruire, quand ils y arrivent, des drones à 60 000 dollars.
Il y a là une guerre économique asymétrique et perdante, pour les puissances européennes, face à la puissance russe. On peut dire la même chose avec les Israélo-Américains qui bombardent actuellement le Yémen (les Houthis) qui peut bloquer le détroit avec leurs drones. Mobiliser un porte-avions avec 3 000 marins surpayés et suréquipés pour une bande de sales gosses en sandales, quand ils en ont...
Pour l’instant, Macron, qui est l’adversaire le plus coriace de Poutine, du moins le croit-il, vient d’annoncer une livraison de missiles Asters à l’Ukraine, histoire de frapper la Russie en profondeur, disons le territoire pris ou repris par les Russes dans la partie russophone de l’Ukraine...
Information, à savoir le prix unitaire d'un missile Asters est de 2 millions d'euros, une bagatelle !
Mais que peut-on faire avec 2 millions d'euros me direz-vous ?Eh bien, par exemple, on peut financer le forfait journalier hospitalier de 42 500 malades.
Cela correspond à 100… pic.twitter.com/JZLPiEFVcq— Dosinda (@Dosinda961308) October 25, 2025
Pendant que nos dirigeants européistes dégainent leurs Asters à 120 km de portée, Poutine réplique avec son dernier jouet, le missile de croisière à propulsion nucléaire, qui ne va qu’à 14 000 km. Il sera lancé à dos de chameau, si on écoute Éric Brunet et Renaud Pila.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé dimanche un essai final réussi d’un missile de croisière russe à propulsion nucléaire, Bourevestnik, en faisant l’éloge de cette arme « unique » d’une portée allant jusqu’à 14.000 km.
https://t.co/bIhuSYbU4F pic.twitter.com/flwK03H1eK— Le Figaro (@Le_Figaro) October 26, 2025
Comme si la guerre était une question de portée. De coups durs, oui, de centres énergétiques anéantis, oui, mais cela ne change rien à la vraie guerre, celle qui se fait au sol. Qu’on songe bien aux Américains avec leur puissance mécanique, leur maîtrise du ciel, qui ont été boutés par le Vietminh dès qu’il a fallu aller au sol...
Idem pour les 300 000 réservistes de Tsahal à Gaza : le pouvoir de Tel-Aviv a beau annoncer 20 000 soldats palestiniens morts, il en resterait encore 10 000, c’est-à-dire, au pro rata des morts depuis le 8 octobre 2023, au moins un an de guerre en plus. Le terrain, et son occupation, là réside toute la vérité d’un conflit : nos flics ne sont même plus capables de tenir le territoire français dans les quartiers !
Les ministres de l’Intérieur en sortent 80 000 pour tabasser les travailleurs qui manifestent pour leurs droits, leur avenir, leur niveau de vie, mais quand il faut aller dans une cité, c’est le tabassage à l’envers. Il y a bien sûr une volonté politique de ne pas militariser la réponse à la racaille, mais on peut reprendre l’expression, chère à Finky, de « territoires perdus pour la république ».
Plusieurs guerres se chevauchent, actuellement : la guerre en Ukraine, réelle, féroce, une guerre de tranchées et d’artillerie ; la guerre informationnelle dont nous sommes malheureusement les victimes, en Europe ; et la guerre que notre oligarchie nous mène, particulièrement en France (et en Angleterre). Ses armes ? Le mensonge et la psychose médiatiques, l’extorsion par l’impôt et par la loi.
Quand un régime tyrannique arrive à s’incruster dans un système démocratique, à le squatter durablement sans payer les charges, qui sont à notre charge, il est très difficile de l’en déloger. Certes, il y a la méthode Bassem, mais c’est interdit. Mais l’expérience nous apprend qu’il n’y a pas un cercle vicieux, comme tout système fermé, qui ne se brise.








et
!



