Plaintes. L’ambassade israélienne assure un traitement rapide des requêtes judiciaires françaises.
Est-ce la fin de l’impunité pour le hacker franco-israélien Grégory Chelli, alias Ulcan ? Ce dernier, auteur de nombreux canulars trash, de menaces scabreuses et de piratages informatiques, est visé en France par une foultitude de plaintes.
Protection. Deux informations judiciaires ont même été ouvertes à son encontre par le parquet de Paris pour « violences volontaires » et « accès frauduleux à un système de traitement automatique de données, modification de données et entrave au fonctionnement dudit système ». Mais Chelli vivant à Ashdod, port situé dans le sud d’Israël, il bénéficie d’une relative protection, puisque les deux pays ne disposent d’aucune convention d’extradition. Une comparution d’Ulcan en France ne peut donc résulter que d’une négociation diplomatique sur mesure.
L’heure est peut-être venue puisque vendredi, en fin d’après-midi, l’ambassade d’Israël s’est exprimée pour la première fois de façon officielle sur ce dossier. Dans un communiqué, elle indique que « toutes les demandes du ministère de la Justice français ont été traitées rapidement par l’Etat d’Israël ». Surtout, elle précise que « chaque requête formelle sera traitée dans les plus brefs délais ».