Le président américain Donald Trump a signé lundi une nouvelle mouture de son décret contre les voyageurs de certains pays musulmans et contre les réfugiés. L’Irak ne fait plus partie de la « liste noire », une décision d’ores et déjà saluée par Bagdad.
« Le ministère (irakien, ndlr.) des Affaires étrangères exprime sa grande satisfaction après le décret publié par le président Donald Trump qui exempte les Irakiens de l’interdiction de voyager aux États-Unis », a indiqué dans un communiqué un porte-parole de ce ministère, Ahmed Jamal. Selon lui, il s’agit d’un « pas important » pour renforcer les relations entre Bagdad et Washington.
Six des sept pays initialement visés sont à nouveau sur la liste (Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen), selon des documents publiés par le département de la Sécurité intérieure. Les détenteurs de cartes vertes et de visas sont explicitement protégés et pourront continuer à se rendre aux États-Unis, a assuré le gouvernement américain.