Dure journée pour le « dictateur » ukrainien, selon les propres mots de Donald Trump. Zelensky s’est fait rouler dessus par un char Abrams ce mercredi 19 février 2025. Le président US a exécuté l’ex-président ukrainien sur son média (Truth Social). Dire que la presse parle de Zelensky comme de l’homologue de Trump...

« Un comédien au succès modeste, Volodymyr Zelensky, a convaincu les États-Unis de dépenser 350 milliards de dollars pour entrer dans une guerre qui ne pouvait pas être gagnée, qui n’aurait jamais dû commencer. »

Pendant sa campagne, Trump a caché son jeu quand il a reçu Zelensky, qui espérait recevoir autant de fric que sous Biden. Hélas, Trump 2 ne veut plus mettre la main à la poche, il nettoie les écuries d’Augias, et c’est l’USAID qui a morflé.

Dans la foulée de Trump, RFK balance à son tour : l’Ukraine a perdu trois ans et des centaines de milliers d’hommes par la faute à Biden, Johnson et Zelensky. L’ex-président ukrainien est le dindon d’une farce tragique écrite par les Anglo-Américains.

La seule réponse des Européens, c’est l’indignation. Scholz, le « fils » de Merkel qui s’est assise sur les accords de Minsk, a dénoncé des propos « faux et dangereux » du président US. Quant à Macron, il continue à s’agiter en se prenant pour de Gaulle et Villepin, alors qu’il n’est qu’un nain dans ce Grand Jeu.

L’autre réponse, encore plus contre-productive, c’est le vote d’un nouveau paquet de sanctions contre la Russie, la seule arme des européistes. Cette fois-ci, ce sont l’aluminium et le pétrole russes qui sont visés. Leyen a déclaré : « Nous sommes déterminés à maintenir la pression sur le Kremlin ». Dans la foulée de l’euroconnasse, Kaja Kallas, l’Estonienne antirusse qui dirige la diplomatie de l’UE, a sorti son pistolet à bouchon.

« Avec les ministres européens des Affaires étrangères, j’ai parlé au secrétaire d’État américain Marco Rubio après ses discussions à Ryad. La Russie tentera de nous diviser. Ne tombons pas dans leurs pièges. En travaillant ensemble avec les États-Unis, nous pouvons parvenir à une paix juste et durable – selon les termes de l’Ukraine. »

Kallas continue à courir sans ballon, elle n’a même pas compris qu’elle était hors-jeu. Leyen, qui a pourtant été réélue, n’a plus qu’un pouvoir de nuisance avec ses sanctions. Elle se fait ici tancer par une nationaliste polonaise.

Trump, Musk et RFK sont en train de donner un formidable coup de pied à l’UE, qui va avoir du mal à s’en remettre. Mais le problème, un peu comme les généraux français jusqu’en 1917, ce ne sont pas les Européens mais leur oligarchie, cette bande d’allumés mondialistes qui sont en train de détruire scientifiquement les nations pour composer un ensemble sans force, sans âme et sans idéal autre que la merde woke. Si le trio US pouvait nous débarrasser de cette engeance, ce serait merveilleux, un cadeau du Ciel.

Les trois épaves politiques Scholz, Macron et Zelensky, rejetés par leurs propres citoyens, sont les cocus atomiques de cette histoire. Les élections allemandes qui se profilent vont envoyer au pouvoir une coalition de droite et d’extrême droite anti-guerre, anti-immigration et pro-gaz (russe). Zelensky, qui ignorait tout de la préparation de la rencontre Trump-Poutine en Arabie saoudite (les équipes des deux présidents ont déjà échangé pendant plus de quatre heures à Riyad), a cru bon de jouer les Macron, c’est-à-dire les fanfarons, alors qu’il a perdu tout pouvoir :

« L’Ukraine considère une négociation sur l’Ukraine sans l’Ukraine comme étant dépourvue de résultat […] nous ne reconnaîtrons pas de tels accords. »

Poutine et Trump s’en fichent, tout simplement.

Hervouët s’occupe de l’exécution du trio de clowns Macron-Barrot-Le Maire

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