Un accord a été conclu dimanche entre Damas et les terroristes retranchés à Homs.
L’ambassadeur d’Iran a servi d’intermédiaire entre les deux parties et a convenu que les hommes armés, les civils et les blessés se trouvant dans le centre de Homs, soit 2 250 personnes, pourraient se retirer sans crainte.
Ainsi, les combattants rebelles auront le droit de quitter la vieille ville avec leur famille, leur arme individuelle et leurs effets personnels. Ils seront évacués dans le nord de la province dans des bus aux vitres teintées, escortés par des policiers et ce, en présence d’un véhicule d’un représentant de l’ONU et d’un autre de l’ambassade d’Iran.
Les blessés pourront être transportés par le Croissant rouge syrien. La carte indiquant l’emplacement des mines et des explosifs devra être transmise à l’Armée arabe syrienne qui opère à Homs.
En outre, 70 prisonniers libanais et iraniens devront être remis en liberté par les rebelles à Alep et deux villages chiites proches de cette ville du Nord du pays pourront être secourus par un convoi d’aide humanitaire.
Ce type d’accord est le premier du genre, et augure de futurs arrangements entre les belligérants. Un autre quartier d’Alep, Al-Waer, mais aussi d’autres petites localités dans cette province, sont également cités.
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