La Russie demande des éclaircissements au sujet d’informations concernant des transferts d’armes entre l’Ukraine et l’Allemagne.
Celles-ci seraient susceptibles d’être ensuite acheminées à la rébellion syrienne.
Le ministère russe des Affaires étrangères indique dans un communiqué :
« Les médias ont publié des informations faisant état de livraisons d’armes semi-automatiques de fabrication ukrainienne à la République fédérale d’Allemagne (RFA). Les informations précisent que leur utilisation par l’armée allemande est peu probable. En qualité de destinataires possibles de ces livraisons, on cite les rebelles [syriens]. Nous attendons des explications de la part de l’Ukraine et de la RFA concernant les vrais destinataires de ces armes. »
Ce nouveau sujet de discorde entre la Russie et un État occidental, intervient alors que lundi dernier, l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder a fêté son 70ème anniversaire à Saint-Pétersbourg en compagnie de son ami Vladimir Poutine, au grand dam des médias d’outre-Rhin, notamment Der Spiegel, qui s’insurge de cette rencontre :
« Si l’ex-chancelier pense qu’il peut simplement continuer à faire comme si de rien n’était, il commet une erreur. Le gouvernement fédéral (avec la participation de son propre parti) essaie actuellement avec acharnement d’empêcher son ami Vladimir Poutine de mener en Europe de l’Est la politique d’un hêgemôn épris de pouvoir. Vis-à-vis d’une telle personne, un ancien chef d’État allemand devrait, par les temps qui courent, garder une distance de sécurité en public. »
Depuis son départ de la vie politique, M. Schröder est employé par Nord Stream AG, une filiale du géant russe Gazprom.
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