Le 30 novembre 2014, les citoyens suisses auront l’opportunité de déterminer non seulement le destin de leur système financier, mais aussi d’agir comme catalyseur pour le retour à une monnaie saine dans le monde occidental.
Référendum sur le Gold Initiative, le 30 novembre 2014
Le 30 novembre, les Suisses voteront pour :
1. Le rapatriement de leur or détenu à l’étranger.
2. L’obligation pour la Banque nationale suisse de détenir 20 % de ses actifs en or physique.
3. L’interdiction de toute vente future d’or.
Alors pourquoi ce référendum est-il si important ? Parce que la Suisse, depuis des centaines d’années, a été un bastion de politiques monétaires saines et d’inflation modérée. Mais tout cela a changé, progressivement, lors des cent dernières années, depuis la création de la Réserve fédérale (FED) aux États-Unis, et surtout ces quinze dernières années, après que le gouvernement suisse a supprimé en douce l’adossement obligatoire de 40 % à l’or lors de la révision de la Constitution fédérale adoptée par un vote populaire en 1999.
Aucune monnaie papier n’a survécu à travers l’histoire sous sa forme originale. Et le franc suisse, qui a toujours été une monnaie forte, est en train d’être détruit lentement par les politiques récentes de la Banque nationale suisse, la SNB.
Depuis 2008, le bilan de la SNB a quintuplé, passant de 100 milliards de francs suisses à 500 milliards CHF. Donc la Suisse a imprimé environ 400 milliards de francs suisses lors des six dernières années afin de garder sa devise basse vis-à-vis de l’euro et des autres devises. 400 milliards CHF, c’est environ deux tiers du PIB.
Ceci signifie que la Suisse a imprimé plus de monnaie, relativement, que tout autre pays important dans le monde, au cours des six dernières années.