La fin de l’été sera riche en réunions diplomatiques dans un contexte d’hostilité grandissante de l’occident envers la Russie.

La chancelière allemande Angela Merkel se rendra le 23 août en Ukraine pour y rencontrer son président, le Premier ministre Iatseniouk et les maires des grandes agglomérations du pays.

Le 26 août, Minsk hébergera une grande réunion entre les chefs d’États des pays membres de l’Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan), des représentants de l’Union européenne et le Président ukrainien Porochenko.

Ce dernier se rendra le 30 août à Bruxelles pour une rencontre avec ses parrains européens Van Rompuy et Barroso.

Ces rencontres vont intervenir alors que l’escalade des sanctions entre la Russie et le bloc atlantiste ne semble pas se calmer : le ministre de l’Économie polonais, Janusz Piechociński, a demandé à la Commission européenne de valider sa proposition de soumettre aux instances de l’Organisation mondiale du commerce la décision de la Russie d’interdire les importations de produits alimentaires de l’Union européenne.

Quant à la partie russe, elle envisage de nouvelles ripostes aux mesures de rétorsions occidentales, c’est ce qu’à fait savoir le secrétaire de presse (Ndlr : l’équivalent en France du porte-parole de l’Élysée), Dmitri Peskov :

« Nous étudions plusieurs variantes. Nous avons déclaré à maintes reprises que la Russie est hostile au langage des sanctions et qu’elle n’a pas été la première à l’utiliser. Mais si nos partenaires poursuivent leur politique destructrice, nous serons obligés d’adopter des mesures supplémentaires ».

Ces meures pourraient porter cette fois sur un certain nombre de produits manufacturés.