Les accusations fantaisistes et infondées de Washington, Kiev et de diverses capitales européennes furent légions ces dernières semaines au sujet de la Russie, et de son implication dans les affaires ukrainiennes.
Tirs de l’artillerie russe, concentration massive de troupes, pénétration d’une colonne de blindés détruite illico par l’armée ukrainienne : toutes les semaines, les accusations pleuvent sur Moscou, relayées avec avidité par les médias occidentaux.
Plus rare, la diffusion des communiqués de l’OSCE, et pour cause : ils lèvent le doute sur les « agissements » de la Russie, comme l’a rappelé le chef de la diplomatie russe à ses homologues français, allemands et ukrainiens, lors d’une rencontre aujourd’hui à Berlin. Serguei Lavrov :
« Il y a un certain temps, la partie russe a invité, en geste de bonne volonté, les observateurs de l’OSCE à se déployer aux postes-frontières contrôlés du côté ukrainien par les forces d’autodéfense. Les observateurs informent Vienne, où se trouve l’état-major de l’OSCE, de ce qu’ils voient. Lors de leur séjour (leur mission a débuté il y a déjà près de trois semaines) aucun franchissement illégal de la frontière n’a été enregistré. »
M. Lavrov a poursuivi en indiquant que son pays souhaitait renforcer les contrôles à la frontière russo-ukrainienne :
« La mission de l’OSCE, conformément à son mandat, a le droit de se doter de l’équipement nécessaire. Actuellement, on parle de l’utilisation des drones par la mission de l’OSCE pour le contrôle de l’espace aérien à la frontière du côté ukrainien et depuis l’espace aérien ukrainien. Nous approuvons cette approche. »
Cette initiative n’a pas suscité de commentaires hostiles de la part des occidentaux...