§- « Un rapport remis par la députée UMP Françoise Guégot, préconise d’imposer des quotas de femmes [ sic] aux postes de direction de la Fonction publique d’Etat. » Le Figaro.
« Des progrès sont perceptibles dans quelques ministères, comme Bercy, mais la bonne volonté de certains ne réglera pas tout. Pour aller plus vite, il faut des contraintes. » exhorte l’U.M.P tassée dans les colonnes du quotidien du capital financier Les Échos. Pour ce faire elle exige des « objectifs clairs et contraignants » et exulte à l‘idée de sanctions sévères en cas de non-respect de cet impératif clitoridique.
§- Et les quotas de femmes chez les éboueurs ? Et plus généralement dans toutes les tâches ingrates et pourtant vitales tel ce ramassage des ordures (devant l’Assemblée), mais encore les marteau-piqueurs, sur les chantiers, les plate-forme pétrolières, les unités vraiment combattantes des armées, chez les pompiers, les gardiens de nuit, la plomberie, le curetage des égouts, des écluses, les déménageurs, les chauffeurs routiers, etc.... ?
§- Aussitôt lue, cette infamie en femmes, va recevoir l’approbation empressée du secrétaire d’Etat de la Fonction publique, Georges Tron. Et Tron a déclaré être non seulement : « tout à fait favorable » à l’instauration de ces quotas cotés de coquerelles, mais en sus exige : « à l’horizon de quatre ou cinq ans un taux de 40% de femmes parmi les emplois de direction de la fonction publique d’Etat ! »
Ce Tron commun eût dû se prénommer plus justement : Paul.
Les pénalités prévues pour les administrations qui n’auront pas justifé de leur pesant de Strings sur les cuirs des fauteuils directoriaux seront sévères : gels des crédits et de postes, rien moins !
§- Comme cela tombe !
En effet, depuis le 11 janvier, des négociations se sont ouvertes entre l’homme Tron, Ministre, et les syndicats, sinistres, sur un projet du gouvernement pour la Fonction Publique, dont le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il repose sur sa destruction programmée.
Enhardi par le passage en force de sa réforme des retraites (grâce à la complicité des directions syndicales), le gouvernement du Fouquet’s veut maintenant tailler à la hache dans la fonction publique. François Fillon l’a explicitement affirmé : « c’est la politique la plus sévère jamais réalisée depuis 20 ans dans notre pays. »
§- Ce gouvernement Ben Alien veut dynamiter le statut des fonctionnaires, remplacé par la généralisation d’ « un contrat de projet » soit la généralisation des CDI.
Car l’enjeu n’est rien moins que finir de privatiser toute la fonction publique, c’est-à-dire livrer à la spéculation toutes les activités humaines, santé, éducation, poste, entretien du territoire etc., qui lui échappaient encore.
§- Précarisation, déqualification, destruction des corps de la fonction publique : pour arriver à ses fins le gouvernement à besoin de l’appui des directions syndicales. « J’espère que nous pourrons trouver un accord avec les syndicats » avouait Tron dans un interviouve au journal Les Échos
Cette partialité gynoïde est un cheval de Troie pour y parvenir.
Ce n’est nullement un hasard si l’Oligarchie se coule avec délices dans le moule féministe, épousant avec volupté les formes femelles. Elle a ses raisons, inavouables, que seuls les initiés comprennent.
§- Il faut, parait il, réparer une affreuse injustice : que la submersion gynécologique (spectaculaire) parmi les cadres de la Fonction publique d’Etat ( + de 63%) se « concrétise », car « elles ne sont que 20,3% à occuper un emploi civil de direction (ambassadeur, chef de service, directeur adjoint, sous-directeur, directeur, préfet, recteur, trésorier-payeur-général ). » Le Figaro. La Faute au méchant machisme !
À l’éducation nationale où elles sont près de 80 % (d’où l’ instruction publique défunte), l’Oligarchie ne cherche-t-elle pas depuis des décennies à en finir avec les diplômes nationaux ?
§- Dans l’In-justice même procès : « Les magistratEs, au même titre que les commissaires de police, doivent être promues en fonction d’une discrimination positive, devenue nécessaire, puisque les choses ne bougent pas assez vite »
Les prétoires sont devenus de véritables gynécées parce que la mise au pas de la magistrature se fait mieux au pas des escarpins.
§ - La féminisation de toutes les professions consacre leur déchéance.
Soyons plus rigoureux et plus exact : la forme que prend la décomposition (des grandes structures sociales), c’est la féminisation.
Elle n’est pas le résultat de je ne sais quel pouvoir féminin, le moyen pris par les femmes « pour établir leur empire, et rendre dominant le sexe qui devrait obéir » comme dit Jean-Jacques, ce méconnu.
Les féministes n’ont même pas cela, cette gloire misérable, d’être les auteurEs éminentes de leur fulgurant succès. Elles ne sont que la cause efficiente des événements qui les mettent en cause, nullement leur cause finale.
§- La cause efficiente est décrite par Aristote comme « la cause qui surgit de la nécessité » et la cause finale existe « en vue de ce qui est [jugé] meilleur ».
Dans le cas qui nous occupe ici :
La Cause finale : la décomposition de la Fonction Publique
La Cause efficiente : la gynécocratie
La Cause formelle : le projet de loi des Quotas
La Cause matérielle : le gouvernement et ses laquais.
§- Comme il fallait s’y attendre, certains bureaucrates syndicaux vont s’agréger à la cause matérielle, en bon supplétifs se ruer pour saisir la perche, la ségrégation filliste (comme le Préservatif ou la Chôa), ça ne se discute pas ! Alors qu’ils ne sauraient approuver froidement, sous peine de déchéance, le projet de la destruction du Statut, ils vont se précipiter en couinant dans la souricière féminisante.
La CGT a tout de même vaguement rechigné, pour la forme et pour le moment, au motif que la discrimination positive "ok pour le privé", mais dans la fonction publique ça fait désordre (= contraire à la méritocratie républicaine). La CFDT potiche a quant à elle approuvé des deux mamelles : « Au moins pour lancer le mouvement. Il faut briser le plafond de verre sans tomber non plus dans la femme potiche » [? ??] Qu’est-ce que c’est que ce charabia ? Un syndicat dit ouvrier qui s’exprime comme dans la presse féminine.
N’importe, c’est le charabia qu’il faut, qui substitue au raisonnement logique sur des faits objectifs, l’étalage des phrases décoratives et des bons sentiments au goût du jour.
§- Notre époque dans ses profondeurs brouille tout, abuse des grands mots et fait un usage obscène de ces bons sentiments qui substituent à la réalité sociale des contes pour Jeune-Filles dégoulinant de moraline.
La virilité c’est d’abord l’horreur de la fausse abstraction, des mots creux qui s’appliquent à tout et n’expliquent rien : « la haine », « l’intolérance », « l’exclusion », en soi, ces grandes pétitions de principe à l’origine du succès dévastateur du mouvement féministe avec ses rituels victimaires et ses lois délirantes.
§- La vérité seule est révolutionnaire, il faut la regarder en face et la dire, sans trembler, parce qu’elle seule contient les éléments explosifs qui pourraient faire sauter les hiérarchies sociales.
La vérité c’est que la rusée ploutocratie nous fait fliquer par sa Gestapo féministe, par la gynécocratie bottée, c’est à dire par des hystériques qui couinent derrière « une bande d’hommes en armes » [1]
Félix Niesche