Egalité et Réconciliation
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Quand le devoir devient déshonneur, la discipline devient trahison

À l’écoute de ce magnifique discours, on comprend mieux pourquoi Macron cajole depuis la révolte des Gilets jaunes et la guerre en Ukraine les généraux avec des primes et des lignes de crédit jamais vues sous la Ve république.

Le déshonorant Burkhard incarne très exactement ce que cet ex-soldat droit et intègre dénonce dans ce qui va bientôt apparaître comme un discours programmatique d’espoir et de changement de régime pour tout un peuple.

La Rédaction d’E&R

 


 

Bonjour, j’ai un message à ceux qui commandent les armées de la République. Je suis un ancien militaire, un citoyen français lambda, particulièrement révolté. Pas un révolutionnaire, pas un agitateur, juste un citoyen qui en a trop vu, trop compris et qui refuse de se taire. J’ai donné 22 années au service de ce pays, arborant avec fierté ce beau drapeau français sur l’épaule, avec honneur, sur différents théâtres d’opérations, au service de la nation, du peuple et de la paix, comme bien d’autres de mes camarades.

Je connais la discipline, je connais le devoir et je connais aussi le silence. Mais aujourd’hui mon cœur saigne de voir mon pays se déliter dans un silence absolu et l’heure est grave. À quelques jours du traditionnel hommage aux armées à l’occasion de notre fête nationale, en tant que simple citoyen, je m’adresse à vous, mes frères d’armes, officiers généraux, chefs d’état-major, responsables militaires, vous qui commandez les armées de la République, à ceux qui ont encore entre leurs mains l’honneur de la France. À ceux dont le silence aujourd’hui engage bien plus que leur carrière.

Qu’attendez-vous pour honorer pleinement le serment que vous avez prêté, pas à un homme, pas à un gouvernement, mais à la France ? Car ce qui se passe n’est plus un simple désaccord politique, c’est une infamie, une trahison, une déchéance accélérée de tout ce qui faisait la grandeur de notre nation. Une constitution foulée aux pieds, un pays vendu à la découpe, des fleurons industriels bradés, des terres agricoles rachetées à l’étranger, des brevets technologiques cédés à vil prix, la famille démembrée, les opposants muselés voire éliminés, notre souveraineté monétaire, énergétique, alimentaire, et même militaire, anéantie. Une immigration invasive hors de contrôle, sans parler de l’insécurité grandissante insupportable qui oblige nos femmes et nos filles à vivre dans la peur de sortir. La liste est sans fin et vous ne pouvez évidemment pas l’ignorer.

Et pendant que les Français s’appauvrissent, une pseudo-élite indécente et médiocre s’enrichit sans limites, qui nous fait honte en offrant un spectacle pitoyable au monde entier. Entre inflation artificielle, matraquage fiscal et disparition des services publics, le peuple est sacrifié, méthodiquement, cyniquement, et avec mépris. Nos entreprises s’effondrent, nos jeunes partent, nos anciens survivent et nos familles trinquent. Et pendant ce temps, une technocratie européenne non élue dicte nos lois, nous a dépouillés de notre souveraineté, et procède méthodiquement à la suppression de nos libertés individuelles et collectives. Tout ceci au mépris du bon sens, de l’identité, de l’humain et de la réalité dont ils n’ont que faire, mais pire, avec la complicité de ceux qui ont été élus pour défendre l’intérêt général avant les intérêts partisans et qui trahissent le socle éthique de leur mandat : intégrité, transparence, courage civique, loyauté à la Constitution, et indépendance.

Et vous, vous voyez tout cela, vous le savez, mais vous vous taisez. Et ce silence devient chaque jour plus insupportable. Je ne comprends plus votre silence, un silence assourdissant dans un vacarme de mensonges, de trahisons et de douleurs. La machine technocratique sans visage ni légitimité démocratique épuise les peuples et les maltraite. Ce peuple est désabusé, et dans sa grande majorité démoralisé, sans perspectives d’avenir. Et vous, les officiers généraux, les chefs de cette glorieuse armée en son temps qui n’est devenue que l’ombre d’elle-même, vous regardez, impassibles. Alors, je connais le sempiternel devoir de réserve derrière lequel vous vous retranchez, et l’allégeance au chef suprême qui fait de vous le bras armé du politique.

Je ne vous accuse pas, d’ailleurs de nombreuses voix s’élèvent et le font déjà à ma place, en revanche je m’adresse à vous avec le seul langage que les soldats comprennent, l’honneur, la fidélité et le sacrifice. Vous n’êtes pas les gardiens d’un régime, vous êtes le dernier rempart de la nation, et ce rempart aujourd’hui tremble, non sous les balles, mais sous les compromissions. Dois-je vous rappeler que vous êtes les héritiers d’une lignée de serviteurs de la patrie ? Pas d’un régime, pas d’un parti, et encore moins d’un homme, fût-t-il président. Vous êtes les héritiers d’un idéal, celui de protéger le peuple français sur son sol contre toute menace, y compris interne. Votre serment ne vous lie pas à des hommes, et a fortiori à un homme, mais à une nation toute entière.

Et quand le devoir devient déshonneur, la discipline devient trahison. Vous avez le droit de refuser toutes ces violations de nos droits et de notre constitution qui sont les fondements de notre nation. Mieux, vous avez le droit de vous lever non pour prendre le pouvoir, mais pour refuser l’infamie. Vous avez le devoir de protéger le peuple quand les institutions ne le font plus. Vous avez le devoir de dire non sans bruit mais avec la droiture du soldat libre, et de redonner au peuple sa dignité, sa sécurité et sa souveraineté.

Je vous le dis, le pays n’attend qu’une chose, que des hommes debout rappellent ce qu’est la vraie grandeur. Et si vous le faites, je vous le garantis, vous ne marcherez pas seuls. Nous sommes des milliers prêts à vous suivre dans le calme, la légitimité, et la lumière. Pas pour renverser, mais pour reconstruire et remettre la République debout. L’histoire jugera, elle juge toujours, d’ailleurs elle juge déjà : elle vous regarde, elle n’oubliera pas ceux qui ont gardé le silence alors que le pays tombait. Elle retiendra ceux qui ont tenu bon, malgré la peur, malgré les pressions, parce qu’ils ont écouté leur conscience plus que leur carrière.

À 67 ans, fils d’immigrés espagnols et né sur la terre de France, mon engagement militaire est officiellement terminé. Et mon devoir de citoyen, de père et de grand-père ne l’est jamais. En tant que patriote sans drapeau politique, je vous le dis : ce pays que j’aime tant et que je ne quitterai jamais a encore besoin de soldats jeunes ou moins jeunes, pas seulement armés mais éveillés, qui n’acceptent pas et qui n’accepteront jamais de se soumettre à cette abjection.

Nous avons un pays formidable, riche à foison de savoir-faire, de culture, de patrimoine et d’histoire, ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à une période sombre où tout semble perdu, mais nos aïeux ont redressé la tête à chaque fois. N’ayons pas peur, n’ayez pas peur, suivons leur exemple. Le peuple souffre, la République s’éteint, mais vous, vous êtes encore debout. Comme je vous l’ai déjà dit, vous êtes le dernier rempart et le peuple de France vous observe et vous implore : ne le décevez pas !

Je voudrais simplement terminer par la devise nationale « Liberté, Égalité, Fraternité », qui orne tous nos frontons, reconnue comme principe constitutionnel dans la constitution de la Ve République en 1958, l’année de ma naissance. Pour beaucoup de gens, cette devise ne veut pas dire grand-chose, et pourtant, elle signifie beaucoup. La liberté, c’est le droit de penser, de s’exprimer, de circuler et de choisir. L’égalité, c’est l’égalité devant la loi, les droits et le rejet des privilèges. La fraternité, c’est la solidarité entre citoyens, la responsabilité collective, l’unité.

Mais ce que je vois aujourd’hui, c’est une liberté sans égalité, ce qui équivaut à de l’injustice. Je vois une égalité sans liberté, ce qui équivaut à l’oppression. Je vois une liberté plus une égalité sans fraternité, ce qui est synonyme d’une société froide et conflictuelle. Vous jugerez par vous-mêmes la force de cette devise, je vous laisse méditer, non en spectateurs, mais en hommes d’action, fidèles à leur serment. Je vous conjure de retrouver le sens des valeurs qui forgent l’arme du soldat et le feu sacré de ses missions. L’analyse vous appartient, l’action vous appelle. La France gronde, elle souffre, elle attend, elle observe. Il n’est pas trop tard, mais chaque jour de silence alourdit le jugement que rendront l’histoire et le peuple de France. Restez fidèles à votre engagement, et que chacun de vos actes rappelle la noblesse de l’uniforme que vous incarnez.

Dans quelques jours, quand vous passerez devant le pouvoir, demandez-vous si c’est bien la République que vous saluez. Je vous adresse tout mon respect, mais avec exigence et en mémoire de ce que signifie servir.

 

 

Burkhard et Macron, la guerre et le déshonneur

 






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3 Commentaires

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  • #3550268

    A mon père, qui doit se retourner dans sa tombe.

     

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  • #3550280

    Les discours, c’est émouvant, jolis...

    Mais qui va "aller-le-chercher" le Foutriquet ? Ce posticheur est un apporteur d’affaire dont le fonds de commerce est la France.
    Plus ça dure, plus ce sera compliqué de revenir au même niveau.

    Les manifestations ne servent à rien, il faut de l’action !
    J’ai ma petite idée sur la tactique à utiliser... celle de la Légion romaine... mais pas seulement car en face il y a des pervers...

    A bon entendeur, le salut !

     

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  • #3550281
    Le 13 juillet à 18:08 par La vérité d’abord
    Quand le devoir devient déshonneur, la discipline devient trahison

    J’ai 54 ans ; je suis né en 1971.
    J’ai fait mon service militaire en 1995.

    Mon père a terminé sa carrière en 2003 comme Amiral (cinq étoiles ; ils ne sont que deux Amiraux cinq étoiles dans la Marine), Inspecteur Général des Armées, tout en haut donc de la hiérarchie militaire républicaine...
    Pour pouvoir passer aux grades d’Officiers Généraux (Amiraux, Généraux) dans l’armée républicaine ‘’française’’ tu dois signer avec le diable ; tu dois faire allégeance ; devenir et parler républicain ; devenir anti-nationaliste/anti-patriote ; devenir impérialiste destructeur de nations.
    C’est obligatoire et non négociable pour être admis au club des officiers généraux militaires.
    Tu dois alors obligatoirement déclamer à tout va que ‘’le nationalisme c’est la guerre’’ et autres ‘’les frontières c’est du racisme’’, ‘’le régime de Machin’’, ‘’la dictature de Machin’’, etc.

    La ‘’Défense Nationale’’ républicaine est en réalité et en pratique ‘’L’Attaque Internationale’’ ; le strict inverse de la ‘’Défense Nationale’’ donc...
    Le jour où, aux alentours de 2010, j’avais sorti cette dernière phrase à mon père, il avait eu mal à la tête !...
    Je lui avais aussi dit qu’il avait passé sa vie à attaquer des nations qui ne lui avaient rien fait et rien demandé ; et qu’il n’avait jamais défendu sa nation, nation subissant pourtant une invasion méthodique et organisée/orchestrée destructrice depuis des décennies ! KO !

    Mon père a donc signé lui-aussi ce pacte avec le diable au début des années 90...
    Il a fait alors les formations du CHEM (Centre des Hautes Etudes Militaires) et de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale).
    Ces deux formations militaires-civiles lient les militaires haut gradés aux civils républicains politiciens, économistes, vendeurs d’armes et autres...

    En ce début des années 90 j’ai même déjeuné avec mes parents (mon père était alors nouvellement Contre-Amiral, deux étoiles) chez un gros marchand d’armes habitant un gigantesque et superbe appartement dans le 16e arrondissement de Paris...

     

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