On ne peut qu’être frappé par les virages brutaux pris ces derniers jours par le gouvernement. Les mesures se succèdent et parfois se contredisent. Le pouvoir nous donne l’image d’être aux abois.
Son affolement actuel va, hélas, de pair avec celui d’une partie de sa majorité, et l’on a envie de dire de sa « nouvelle » opposition. Ceux que l’on appelle les « frondeurs » au sein de la majorité sont devenus en quelques jours les arbitres potentiels de la situation politique. Cela se confirmera certainement avec le début de la discussion budgétaire au parlement.
Mais, la cohérence économique (ou plus exactement le manque de) des propositions des « frondeurs » du Parti « Socialiste » a attiré un certain nombre de commentaires. Il est vrai que ces propositions sont souvent disparates. Certaines d’entre d’elles sont d’ailleurs assez proches des propositions du Front de Gauche. Ici aussi se pose un certain problème de cohérence.
Le nouveau Ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, s’est saisi de ces incohérences, qu’elles soient réelles ou supposées, pour tenter de faire passer le message qu’il n’y avait « pas d’alternative », mettant ainsi ses pieds dans les traces de Margaret Thatcher. Prenons donc au sérieux ces propositions pour tenter d’en évaluer les conséquences.
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