La Révolution Française avait 3 causes :
1) Une classe privilégiée, l’aristocratie, qui mangeait trop, dont les excès étaient "expliqués" et théologiquement "encadrés" par le clergé.
2) Une bourgeoisie qui ne profitait pas assez du travail et des impôts des autres Français, eux écrasés de travail et d’impôts.
3) Les lettres de cachets royales, très peu nombreuses mais très citées, comme épouvantail.
En 2016, mêmes symptômes, noms différents.
1) Une classe privilégiée, les énarques et les élus, "théologiquement" encadrés et assistés des médias de religion Laïciste à géométrie variable.
2) Les bourgeois et prolétaires qui travaillent ou créent, tous écrasés d’impôts.
3) Les lettres de cachets, émises par Bercy, très nombreuses mais connues des seuls intéressés.
Les privilèges des énarques et élus, leur incompétence totale (sauf à se partager le gâteau et à se protéger mutuellement), leur morgue et leur inutilité, sont bien connus. Ils remplacent l’ancienne aristocratie.
La différence est dans la stratégie de communication.
Autant les aristos revendiquaient, haut et fort, sans fard leurs privilèges issus de la féodalité, admis tolérés, expliqués, par le clergé, autant nos parasites, eux se camouflent. Ils SAVENT être des parasites mais ont tout compris. Ils se cachent derrière une propagande dite « socialisante » à but unique d’endormir les français pour les plumer un max.
Les spécialistes du marketing médiatique remplacent le clergé.
La formule de base, répétée à l’infini est : tout ce que nous faisons, c’est pour votre bien…
La poudre aux yeux pondue par les énarques, les élus et leurs complices, est immédiatement encensée par tous les médias, qui savent, bien sûr, de quelle côté de la tartine se trouve le beurre !
Seuls les blogs sur le web essayent de dire la vérité…
Les français qui travaillent et créent restent écrasés par une fiscalité délirante.
Pour la tâche impopulaire de collecte, nos énarques, ont donné tous pouvoirs à Bercy. « Pour le bien des français », Bercy a inventé le célèbre Fraudeur Fiscal (gloire à son nom), bouc émissaire magique et renouvelable (il suffit de créer un impôt ou une règle fiscale nouvelle, quand on manque de fraudeurs).
Comme Grand Guignol, le Fraudeur Fiscal est un outil « maison » d’utilité théâtrale reconnue par toutes les dictatures fiscales.
D’où la Commedia Del Arte des Panama Papers. Le public naïf applaudit sans voir que le matraquage est pour le public et pas du tout pour le Guignol.
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