Lors d’une réunion du Conseil national de sécurité, le président russe s’est dit prêt à agir dans le cas de l’émergence de troubles dans la Fédération de Russie, destinés à servir des intérêts étrangers :
« Dans le monde contemporain, l’extrémisme est souvent instrumentalisé à des fins géopolitiques, pour une nouvelle répartition des sphères d’influence. Nous pouvons voir les conséquences tragiques de la vague de soi-disant révolutions colorées, les souffrances des peuples ayant vécu ces expérimentations irresponsables (…) d’ingérence grossière dans leur vie. Il s’agit pour nous d’une leçon et d’une mise en garde, et nous ferons tout notre possible pour que cela ne se produise jamais en Russie. »
Une déclaration qui entre en écho avec celle de Zhou Li, chef-adjoint du département international du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) :
« La Russie et la Chine sont confrontées à différents défis, mais je pense qu’il s’agira de défis encore plus graves dans un proche avenir. Moscou et Pékin doivent faire front commun et défendre conjointement leurs intérêts nationaux. Le principal est de ne pas permettre de semer la discorde entre nos deux pays, chose tant souhaitée par les Américains. Nous sommes toujours intervenus contre une approche unilatérale, contre la politique menée à partir d’une position de force. Nous ne voulons pas que certains pays donnent des leçons à d’autres en matière de politique extérieure (…). Ce sont justement des approches qui nous permettent de trouver de plus en plus de points communs. »