Le moindre événement qui a lieu en Russie nous parvient à travers le prisme diabolisant des médias occidentaux, aucun domaine n’échappant à ce maquillage de la réalité.
Ainsi, les autorités russes ont pris la décision de prohiber l’utilisation des iPhone et autres iPad du pays. Non pas par haine viscérale pour la technologie US, ni par réaction à l’homosexualité affichée du nouveau patron d’Apple Tim Cook, mais bien du fait du stockage de données des utilisateurs russes aux États-Unis via iCloud.
À compter du 1er janvier 2015, sauf si Apple (Twitter et Facebook seront également concernés) installe des serveurs en Russie, il ne sera plus possible d’utiliser les téléphones et tablettes de la société de feu Steve Jobs. Nul doute que la multinationale surfera sur ce bannissement du juteux marché russe pour faire la promotion de ses produits, devenus synonymes de « liberté face au tyran du Kremlin » comme le Coca-Cola ou les hamburgers durant la Guerre froide...
Au sujet de la liberté sur Internet, lors d’une réunion entre Vladimir Poutine et la nouvelle génération de scientifiques et de professeurs d’histoire à Moscou, le chef de l’État russe a affirmé sa volonté de ne pas céder à la tentation de la restreindre :
« Rien ne doit être interdit, sauf ce qui revêt un caractère purement criminel. Quant aux publications négatives, mais pas criminelles, le seul moyen efficace de lutter consiste à exposer un point de vue plus argumenté et plus convainquant. La défense de nos opinions et de nos intérêts doit être argumentée et réalisée avec talent, son contenu doit être de bonne qualité, et son emballage attirant et percutant. Je ne dirai pas que l’État soit très efficace à cet égard, mais certaines améliorations sont tout de même palpables ces derniers temps. Quand nous montrons que nous avons raison, et que nos actions sont justes tant à l’intérieur du pays que sur la scène internationale, nous gagnons un nombre immense de sympathisants. »