Vladimir Poutine a signé le décret autorisant les étrangers à s’enroler dans l’armée russe.
Le Kremlin précise que toute personne de plus de 18 ans, n’ayant pas la nationalité russe, mais étant russophone, est susceptible de signer un contrat d’engagement au sein des forces de défense de la Fédération sous réserve de répondre aux conditions d’admission physiques et sanitaires en vigueur au sein de l’armée russe, et pourront « être engagés dans des actions de combat, en accord avec les principes et les normes du droit international et de la législation russe ».
Contrairement à la Légion étrangère française, où certains s’engagent pour laisser leur passé à la porte de la caserne et changer d’identité, les étrangers ayant commis un crime, sous le coup d’une enquête judiciaire, sortant d’une incarcération ou faisant l’objet d’une enquête, ne seront pas autorisés à intégrer l’armée russe.
Il n’est pas prévu de rassembler ces volontaires au sein d’une unité spéciale mais de les incorporer dans les rangs des armées déjà existantes. Moscou table sur les quelques 25 millions de russophones qui vivent dans les pays de l’ex-URSS.