David Foenkinos s’est vu attribuer le prestigieux prix Renaudot pour son livre Charlotte paru à la prestigieuse « Blanche » de Gallimard.
Le pitch : un hommage, sous la forme d’un « chant narratif en vers libres », à Charlotte Salomon, une juive allemande décédée à Auschwitz en 1943 à l’âge de 26 ans alors qu’elle était enceinte. Sortez les mouchoirs…
Un prix Renaudot du devoir de mémoire qui fait écho au prix Nobel occupationnel attribué le mois dernier à Patrick Modiano. Heureusement, David Foenkinos, n’a pas connu le calvaire de Charlotte Salomon et peut vivre sa judéité de façon beaucoup plus libre : « Être juif, c’est la possibilité de coucher avec des blondes », explique-t-il (Le Figaro, 25 octobre 2007).
Né à Paris le 28 octobre 1974 dans une famille de pieds-noirs et de parents cadres à Air France, il a d’abord travaillé au service de presse d’Albin Michel, puis à celui de Dilettante. En 2001, ce « forçat des salons, pro des mondanités, proche […] des puissants de l’édition » (Marianne, 3 septembre 2011) signe Inversion de l’idiotie : de l’influence de deux Polonais chez Gallimard. Il a depuis publié au rythme d’un roman par an. Avec son frère, Stéphane Foenkinos, un des plus gros directeurs de casting du cinéma français, il travaille sur une adaptation à l’écran de son roman La Délicatesse, publié en 2009.
Il fêtait la semaine dernière ses quarante ans dans un bar du très bobo 9e arrondissement de Paris en compagnie de Nicolas Bedos, Jean-Paul Rouve (qui adapte au cinéma son livre Les Souvenirs paru en 2011), Cédric Klapisch, Elsa Zylberstein, Barbara Schulz, Audrey Tautou, Karine Tuil, Florian Zeller ou encore l’inénarrable Émilie Frèche.