La situation en Syrie et en Irak et les échanges économiques ont été évoqués à l’occasion d’une visite d’État en Turquie du président iranien Hassan Rohani.
Bien qu’ayant des positions divergentes au sujet du conflit syrien et des troubles en Irak, les deux nations ont convenu de poursuivre le renforcement de leur coopération économique et politique.
« Nos deux pays sont voisins de l’Irak et de la Syrie (où) nous avons assisté au cours des derniers mois à des évolutions positives. Il est nécessaire de discuter de tous ces sujets avec la Turquie », a déclaré le président Rohani.
L’économie est aussi au cœur des échanges entre Téhéran et Ankara : plusieurs accords dans le domaine de l’énergie doivent être signés, la Turquie souhaitant bénéficier de la levée d’une partie des sanctions occidentales sur l’Iran pour en importer d’importants volume de gaz et de pétrole.
Ainsi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait-il indiqué vouloir porter en 2015 à 22 milliards d’euros contre 10 milliards d’euros en 2013 le volume des échanges commerciaux entre les deux pays.
Durant deux jours, M. Rohani va multiplier les contacts avec les officiels turcs, un premier « conseil des ministres commun » doit avoir lieu.
En janvier, c’était M. Erdogan qui s’était rendu en Iran.