Les forces mondialistes espèrent peut-être que la crise mondiale du coronavirus sera l’ultime marche à franchir pour imposer leurs vieux délires de domination planétaire. C’est pourquoi elles cherchent sans doute à provoquer un conflit mondial pour abattre la Chine.
Il est déplorable de voir aujourd’hui la Chine attaquée par le quotidien Le Monde, par Radio France et BFM TV. Malheureusement, il est des esprits faibles pour se laisser prendre à cette grossière propagande. Les masses sont profondément racistes, et comme on leur interdit de dire du mal des Noirs, des Arabes et des juifs, si on les entraîne soudain à penser et dire du mal des Asiatiques, cela a l’effet d’une soupape de sécurité. C’est profondément ignoble. Ceux qui sont à la manœuvre n’ont qu’une crainte, c’est que la colère populaire se tourne contre les vrais responsables de la catastrophe que vit l’Occident. Aussi la détournent-ils vers la Chine.
L’audition de la dernière émission de la revue Faits & Documents m’inspire à ce sujet quelques réflexions sur le droit international. C’est dans le courant de la Première Guerre mondiale que l’ordre mondial interétatique a été bousculé par un nouvel ordre que l’on désigne du mot de mondialisme. Puis ce fut la Société des Nations et le pacte Briand-Kellogg qui devaient écarter tout risque de conflit à l’avenir. Mais la lutte contre ce qui restait d’ordre interétatique a débouché sur la Seconde Guerre mondiale, à l’issue de laquelle nous eûmes Nuremberg et l’Organisation des Nations unies.
On y était. Sauf qu’il y avait deux candidats à la gouvernance mondiale, soit un géant de trop. Les mondialistes n’y voyaient qu’un dernier frein, un dernier procès à régler. On ne vit peut-être pas assez qu’avec la Chine un tiers s’ajoutait déjà dans cette nouvelle cour des grands. En 1989, lorsque l’URSS s’effondra, ceux qui gouvernaient alors les États-Unis d’Amérique se virent les gendarmes du monde.
Je ne reviens pas sur tous les conflits qu’évoque l’animateur de l’émission Faits & Documents. De ceux cités, il me semble que c’est le conflit syrien qui peut le mieux faire figure de guerre mondiale. Mondiale au sens où, comme avec les guerres de 14-18 et de 39-45, l’enjeu était le Nouvel Ordre mondial. Or, les puissances mondialistes, qui agissaient par leurs bras qatari, saoudien, britannique, français, turc ou israélien se sont heurtées surtout d’abord à la Chine, comme en Libye, puis à la Russie.
Aujourd’hui, il semble que ce conflit, cette guerre de cent ans, soit sur le point de se résoudre. Trump en Amérique, Poutine en Eurasie, Xi Jinping en Asie instituent, de fait, un nouvel ordre qui n’est pas mondialiste, mais qui pourrait être, conformément aux espoirs que formait Carl Schmitt, une transposition à l’échelle mondiale de l’ancien ordre inter-étatique européen, qui n’est plus. Un nouveau nomos de la Terre. Ce mot grec signifie partage.
Le mondialisme ne pourra jamais tenir ses promesses de paix, d’unité, de prospérité et de bonheur, parce que ce sont des promesses impossibles à tenir, des délires sortis de cerveaux malades et dont l’origine se perd dans les poussières des vieilles religions de l’Antiquité proche-orientale. En revanche, la foi dans le mondialisme est source de chaos et de misère pour les peuples.
Apocalypse, Antéchrist et kat echon
Américain et Européen partagent la même civilisation. Nous avons les mêmes racines. Elles plongent au cœur du Moyen-Âge, autour de l’an mil. Les croyances des élites d’alors n’étaient pas celles d’aujourd’hui. On ne croyait pas en un nouveau monde ou dans un nouvel ordre du monde. Le monde, son ordre, avait été fixé en l’an I, par l’Incarnation du fils de Dieu. L’Incarnation avait ouvert la seconde et dernière époque du monde depuis la Création. Nous étions dans le Royaume de Dieu, avec le Christ Roi. On savait qu’après ce monde-là, il n’y en aurait plus d’autre et que ce serait le Jugement dernier et la fin des temps, avec, selon les cas, le paradis ou l’enfer éternels.
On savait aussi, d’après les apôtres, en particulier saint Paul, et d’après les Pères de l’Église, en particulier saint Augustin, que cette fin serait annoncée par un ultime déchaînement des ennemis de Dieu, avec à leur tête l’Antéchrist. Et c’est ce qui expliquait tout ce que l’on pouvait observer de désordres, de conflits et de malheurs dans le monde. Nous étions à la fin des temps, il fallait choisir son camp, la lutte finale allait bientôt commencer.
Mais, dans l’Apocalypse chrétienne, les forces de l’Antéchrist étaient retenues par des forces contraires que saint Paul désignait du mot de kat echon. Tant que ces forces tiendront, le mal ne pourra pas grandir au point de provoquer la fin des temps.
Luttant contre le mal, le kat echon empêchait l’Antéchrist d’apparaître ouvertement, de se révéler et de se lancer dans la dernière bataille. Ce faisant, le kat echon, chaque fois qu’il pouvait repousser l’Antéchrist, retardait la fin des temps, et ouvrait un temps pour l’Histoire.
« C’est triste de le dire, non, chez nous en France, il n’y a pas de liberté d’expression »
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