Année après année, les allumages publics abondent. Un seul mot d’ordre pour cette fête phare du calendrier juif : la diffusion du miracle.
Contrairement aux autres fêtes de l’année qui se célèbrent à huis clos et à l’ombre des regards, dans les synagogues et autour de tables garnies, la fête de Hanouka a pour principal objectif de dévoiler au monde entier le fameux miracle de la fiole d’huile. Il s’agit donc d’organiser les allumages dans le plus d’endroits possibles. Pour cela, le Beth Loubavitch de France redouble d’efforts pour multiplier les hanoukiot dans les rues de Paris.
Ainsi, rendez-vous était pris mardi soir dès 19h30 pour l’allumage de la première bougie Place de la République. Le lendemain, ce fut sur la Place de la Bastille. La troisième bougie sera allumée Place du Maréchal Juin. La Place du Châtelet sera à l’honneur samedi soir 20 heures, et le lendemain à la même heure sera allumée la sixième flamme au Champs de Mars. La fête finira mardi 23 décembre à 18h30 sur la Place de l’Opéra.
Pour Haïm Nisembaum, porte-parole du mouvement Loubavitch, ces allumages publics sont essentiels pour la communauté.
« Il est nécessaire de diffuser le miracle de Hanouka. Allumer les bougies en public permet aux Juifs de se réunir, de partager. Il est indispensable de transmettre aux autres l’importance de cette fête. »
Pour lui, l’objectif est clair :
« Il faut donner l’envie aux gens, lorsqu’ils voient les flammes de Hanouka dans la rue, de les allumer chez eux. La victoire des Maccabées témoigne de la résistance face à l’assimilation. Le message de Hanouka n’a jamais été autant d’actualité. »