Je me demandais comment Grouink Wilders avait pu mettre son groin dans l’Israël ayant toujours cru que nul goret ne devait en aucun cas fouler le sol sacré de la terre djuivante.
Les phacochères des média avaient phagocyté l’information, leurs eaux grasses ne laissant rien suinter de cette rencontre suidée.
Mais ce secret fut aussi discret qu’une Roselyne dans un magasin de porcelets : le fasciste porcin a bien rencontré son homologue pourceau, le cochon, heu pardon le colon A. Lieberman de sinistre mémoire, dans le pays de la Mémoire.
C’est d’ailleurs toute une étable qui a été reçue en grand apparat de verrat, se vautrant en grognant dans la Knesset, en bauge d’honneur.
Aussitôt je courus glaner chez le Googol, le plus à même de trouver les meilleures truffes sur les racines des us et coutumes de nos amis djuivistes.
Et, Ô surprise ! qu’appris-je ?
Que l’Israël éternel est un très gros producteur temporel de viande porcine, et même le pays possédant le plus grand cheptel de gorets de tout le Moyen-Orient !
Si la Palestine est le pays détruit, Israël est le pays des truies.
Pourtant l’Interdit sacré demeure et les bergers du Temple veillent : la bête immonde ne doit absolument pas toucher de son sabot fourchu et fendu le sol zébré des Hébreux.
Pour tourner l’interdit nos circonspects zélus porchers vont user d’un stratagème génial.
« Nous sommes éleveurs, élevons ! se dirent-ils, élevons le niveau de nos porcs ! »
Ainsi, les auges à cochons furent bâties sur des planchers de bois, surélevés, afin de ne point effleurer l’Israël avec des effluves de soue, des fluences de soies.
L’histoire ne dit pas si le lèche-cul de l’extrême-droite n’a pas dû lui-même se déplacer juché sur des échasses, comme un haut Landais, ou simplement sur des talonnettes comme le Patron du Fouquet’s.
félix niesche
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