Coup de téléphone de Jean-Frédéric Poisson
Jean-Frédéric POISSON m’a téléphoné hier après-midi et nous nous sommes longuement entretenu de la lettre que j’ai adressée dimanche à la présidente de la Haute Autorité pour la primaire au sujet de ses propos troublants sur les « lobbies sionistes », lettre que j’ai publiée hier dans le HuffingtonPost.
Il a réitéré ses excuses, m’a redit qu’il avait commis une erreur et qu’il voulait parler de groupes de pression aux Etats-Unis. Il m’a demandé pardon ainsi qu’aux Français juifs et aux Israéliens, qui ont été profondément heurtés par ses propos.
Jean-Frédéric POISSON m’a assuré qu’il n’était pas antisémite et condamnait l’antisémitisme.
Il m’a rapporté quelques anecdotes personnelles pour en témoigner…
J’ai pris acte de ses paroles et l’ai senti sincère.
En ce qui me concerne, je clos cette affaire à ce stade. Je pardonne mais n’oublie pas.
Seuls les actes compteront et la vigilance s’impose.