Qu’une jeune femme, Ilham Moussaïd, candidate dans le Vaucluse sous les couleurs du NPA, ose porter un voile donne des vapeurs à toute la crasse politicienne et sa putain folliculaire.
Ce foulard découvre un tissu de conneries, sur lesquelles ont brodé les uns et les autres.
Martine Aubry, qui ferait pourtant mieux de porter un complet Hijab et même un bon vieux Niquab des familles, Gulf-style, pour le plus grand soulagement de ses contemporains, à tonné contre :
"Quand vous êtes élu de la République, vous représentez tout le monde et vous n’avez pas besoin de montrer un signe ostentatoire qui relève du domaine privé. "
Les gueules ostentatoirement "pas catholiques" du PS vont-elles aller faire un séjour en chirurgie esthétique afin de représenter tout le monde ?
Le sénateur Mélenchon : "C’est une attitude immature et un peu racoleuse qui dit : « A moi les miens »... On ne peut pas se dire féministe en affichant un signe de soumission patriarcale."
"Tout ça est régressif et, à l’intérieur du NPA, il n’est pas sûr que les camarades marxistes révolutionnaires apprécient."
Mazette ! Il a des camarades, et même des camarades "marxistes rrrévolutionnaires" le gros chichon. Après 30 ans de sénat !
Quand à madame Buffet, l’armoire à linge sale du PCF, elle ne veut absolument pas mélanger les foulards avec les bons torchons et les serviettes hygiéniques.
Elle se dit :"Choquée", même "scandalisée" (sic), "de voir autant d’hommes politiques utiliser la femme et le voile pour eux-mêmes". "C’est un recul du droit des femmes."
Un refus infâme du droit du cul ?
D’ailleurs, une Ligue du droit international des femmes (LDIF), a couiné "son indignation", devant le foulard de la malheureuse Besancenette, décrit comme symbole de "l’invisibilité du corps des femmes dans l’espace public."
La profonde stupidité de cette "invisibilité du corps des fâmes", semble avoir élu cette expression comme le nouveau fétiche dans les cénacles de la gestapo féministe. On va la retrouver partout dans la presse spécifiquement destinée au lectorat qui porte mamelles.
Presse dont le projet concurrent est, on le sait, de militer pour la totale visibilité de l’anatomie des dames en public, jusqu’à cette partie avec laquelle elles pensent, et qu’elles font parler désormais, "monologuer"...je n’ose écrire dans sa barbe.
A quoi la fifille à fichu, répliquât :
"Je suis une citoyenne comme toutes les autres. Je suis féministe et voilée. "
Une féministe comme les autres donc, citoyenne et légèrement voilée. (Comme on dit de certaines roues de bicyclette.)
En plus de son tchador, elle dit porter : " la voix des quartiers populaires", dont le plus cher désir, selon elle, serait de "s’unir pour une vraie gauche, c’est à dire une gauche qui interdit les licenciements, une gauche qui défend le climat, une gauche qui défende le féminisme."
Quand elle dénonce, à juste raison, un "climat d’islamophobie", elle le fait au nom de la lutte contre le réchauffement climatique !
"Défendre le climat" serait-ce là le climax de "la gauche" ? Vilain temps.
Réchauffement climatique et refroidissement entre les sexes d’origine féministe, telles sont les topiques nouveaux de la Gauche des valeurs.
Interdire les licenciements, nul n’en doutera, serait le vœu le plus cher des classes populaires.
Mais alors pourquoi le NPA refuse t-il obstinément de se battre pour l’interdiction des licenciements dans l’industrie ?
La réponse justement c’est ce ralliement du NPA au thèses scientifiquement délirantes du réchauffement climatique d’origine humaine, selon le consensus de Copenhague, c’est à dire l’union sacrée planétaire pour la réduction drastique des fumeux "gaz à effet de serre".
L’alter-facteur présent à Copenhague déclarait : "les objectifs affichés sont loin d’être à la hauteur des dangers. "
Ambigüité classique du discours NPA. Sous une revendication plus radicale, il somme les classes dirigeantes d’aller encore plus loin.
Sur le site du NPA (1er avril 2009), et sous le titre très révélateur , « La relance économique ? Un désastre pour le climat », un dirigeant, D. Tanuro, écrit : "il semble que dans les sociétés les gens compensent leur manque de lien social par des achats compulsifs".
Les pauvres qui crèvent la dalle apprécieront.
"A Bas la société de consommation" ! ce mot d’ordre, déjà suspect en 1968, est de nos jours, en France et dans les pays dits riches où se développe avec la précarisation du travail une pauvreté endémique, une véritable déclaration de guerre aux travailleurs.
D. Tanuro s‘interroge : « Comment convaincre en cette période de crise les salariés et les syndicats de l’urgence climatique » ?
Oui comment ? Réponse :
« On n’arrivera à rien sans une stratégie sociale. La production de charbon est devenue insensée, presque criminelle. Mais en Pologne 180 000 ouvriers travaillent encore dans les mines. Si on ne leur garantie pas une reconversion ils se jetteront dans les bras de ceux qui remettent en cause le réchauffement climatique. »
Dans "Tout est à nous" le journal du NPA, (10 décembre 2009), on enfonce le clou : "Répondre réellement à la crise climatique implique une transformation des modes de production.. Il faut dire clairement qu’à terme des industries devront fermer."
Il y a trop d’industries !
Il n’est pas exagéré de qualifier une telle politique d’homogène aux intérêt de l’Oligarchie financière.
Effectivement fermer les usines, ça n’aide pas à lutter contre les licenciements.
On peut en dire autant du féminisme.
Le féminisme, la parité, ont ruiné la politique aussi surement que la pollution par les substances œstrogènes fabrique des eunuques.
La femme arrive en masse dans la politique à un moment où le pouvoir a déserté la politique.
Des personnes dont l’intolérance n’avait d’égal que la médiocrité intellectuelle ont conquis des positions importantes uniquement parce qu’elles étaient des femmes. Ni pute ni soumise est la voie royale, par la soumission et la putasserie, d’entrée dans les gouvernements de l’Oligarchie.
On le sait, au NPA, on ne transige pas avec le féminisme, ce dernier n’étant pas comme l’"anticapitalisme", un ornement idéologique, qui pourrait être, au gré des nécessités de l’heure rangé au magasin des accessoires.
Le NPA qui en plus d’avoir liquidé la référence au communisme dans ses textes, à renoncé à provoquer "la révolution" et n’a plus l’intention de renverser le régime capitaliste dans son ensemble, se bat pour « le partage de richesses », dans le cadre de la propriété privée des moyens de production.
Leurs réunions nationales sont pleines à craquer d’étudiants, de bobos en provenance des beaux quartiers de Neuilly sur Seine, et d’ailleurs, et personne ne s’inquiète de l’absence des véritables ouvriers.
Chez ces anticapitalistes nouveaux, on n’est pas anticapitalistes d’abord et féministe par dessus le marché. On est féministe frénétique, on ne rigole pas avec ça : aussi on peut être fondé à s’interroger ce qui poussa le NPA à déroger de sa doxa gynécocrate.
"Le choix du NPA du Vaucluse après un débat sérieux et complexe a été d’inclure sur ses listes féministes anticapitalistes et internationalistes une de ses membres qui estime devoir porter le voile en raison de ses convictions religieuses." vient de déclarer l’alter-facteur.
On voit bien l’ordre des préséances.
C’est pour cette raison que le mot Gauche revient tout le temps dans le discours de ces faux-culs. Lors même que dans l’esprit des plus larges masses, notamment en France depuis l’implacable sanction populaire de la gauche plurielle, le mot « gauche » est dévaluée. Dans la propagande NPA, il faut entendre la Gauche, comme la "gauche des valeurs", suintant la moraline gynécocratique, sans-papiériste, et « anti homophobe ».
Pour ceux qui se laissent prendre au verbiage très radical, rappelons que l’on attrape pas de mouches avec du vinaigre, les révoltés il faut d’abord leur faire boire le vin nouveau, et le NPA leur en verse à plein tonneau, avant de les rouler vers des voies de garage.
Comme on l’a dit, la décision de présenter Ilham Moussaïd, et son voile, fut loin de faire l’unanimité dans les troupes mêmes du NPA, le joufflu a du affronter la colère de féministes pures et dures et de ses militants locaux qui considèrent cette opération comme une intrusion du religieux dans le politique ; aussi, on peut se demander, au-delà de la préoccupation de faire le plein de troupes fraîches , pourquoi la direction Krivine-Besancenot tient tant à se lier aux jeunes des quartiers, passant implicitement une alliance avec l’islam.
D’aucuns présentent l’alter-capitaliste Besancenot comme l’alter-égo d’extrême-gauche de monsieur Sarkozy, et ont daubé sur le caractère problématique de son ultra médiatisation, sa mise en avant systématique lors de tous les conflits.
Et il est vrai que l’alliance de fer qui est en train de se sceller entre un Islam de France patriote et antisioniste avec des nationaliste-révolutionnaires français indispose grandement dans certains cénacles proches du pouvoir. Indubitablement la progression d’Egalité et Réconciliation et de sa doctrine inédite, réalise dans la pratique le pacte révolutionnaire Black-Blanc-Beur, ailleurs que dans les tribunes des stades, le poste de télé, et le portefeuille de monsieur Dray.
On tient peut-être là , une clé de cette mise en scène, une fois encore, du faux parti anticapitaliste de monsieur Besancenot.