L’aviation israélienne a bombardé la bande de Gaza mardi et un Palestinien a été tué lors d’une intervention de soldats israéliens en Cisjordanie au lendemain de la découverte près d’Hébron des corps des trois jeunes Israéliens portés disparus le 12 juin.
D’après l’armée israélienne, 34 cibles distinctes de la bande de Gaza ont été frappées par l’aviation, la plupart appartenant au Hamas. Ces raids, précise l’armée, sont une réplique aux tirs de 18 roquettes lancées depuis dimanche contre Israël depuis le territoire palestinien.
De sources médicales palestiniennes, on parle de deux blessés.
Ces sorties aériennes, quoique nombreuses, ne constituent pas une évolution radicale de la riposte israélienne à des tirs de roquettes.
"En Cisjordanie, des soldats en opération dans le camp de réfugiés de Jénine ont ouvert le feu sur un jeune homme de 19 ans qui venait de lancer un explosif dans leur direction", a dit une porte-parole de l’armée.
"Les soldats", a-t-elle dit, "venaient procéder à une arrestation". Trois à cinq Palestiniens, selon les sources, ont été interpellés après cet incident.
"La faute au Hamas", dit Nétanyahou
Les autorités israéliennes ont annoncé lundi que les forces de sécurité israéliennes avaient découvert près de Hébron les corps des trois jeunes Israéliens qui avaient disparu le 12 juin à proximité de cette ville de Cisjordanie.
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a imputé la responsabilité de leur mort au Hamas. Le mouvement islamiste palestinien, qui contrôle la bande de Gaza, n’a ni confirmé ni démenti son implication.
Nétanyahou a tenu lundi un conseil ministériel restreint qui s’est réuni jusque tard dans la soirée pour examiner les réponses envisageables. Aucune décision n’a été prise et une nouvelle réunion est programmée ce mardi, dit-on de source gouvernementale israélienne.
"Les menaces de Nétanyahou contre Gaza et contre le Hamas ne nous font pas peur", a commenté le chef du mouvement palestinien à Gaza, Ismaïl Haniyeh, cité par la chaîne de télévision du Hamas, Al-Qods.